Programme des concerts de juin 2023

Antonín DVOŘÁK
Requiem op. 89
Julie ALCARAZ, soprano
Camille LE BAIL, alto
Lucas PAUCHET, ténor
Lysandre CHALON, basse
CHŒUR & ORCHESTRE NOTE ET BIEN
Chef de chœur : Denis THUILLIER
Direction : Simon CLAUSSE
PARTICIPATION LIBRE au profit de :
Jeudi 22 juin à 21h
Église Saint-Denys-du-Saint-Sacrement, 68 rue de Turenne, Paris 3ème
Esperanza Joie des EnfantsDevenez porteurs d’espérance : soutenez la construction des 4 salles de classe du collège d’Ambinanindrano accompagné depuis 2006 par Esperanza Joie des Enfants
Samedi 24 juin à 20h30
Église Saint-Louis de Vincennes, 22 rue Fays, Vincennes (94)
Santé ArménieOffrir aux populations rurales d’Arménie une prise en charge du psychotrauma via la mobilisation d’équipes mobiles
Dimanche 25 juin à 15h30
Église Saint-Michel des Batignolles, 3 place Saint-Jean, Paris 17ème
GEM Le Cap Permettre à des adultes cérébro-lésés à partir en week-end évasion

Pour ses prochaines sessions, l’association Note et Bien recherche un lieu, accessible en soirée et le week-end, permettant les répétitions du chœur et de l’orchestre (jusqu’à 100 musiciens). Si vous pouvez nous aider afin que Note et Bien continue sa vocation de soutien de projets sociaux ou humanitaires : contact@note-et-bien.org


Prochains concerts Note et Bien : 12, 14 et 15 octobre 2023

Programme symphonique : Ravel, Roussel, Hummel
Direction Marc-Olivier de Nattes


Requiem en si bémol mineur op.89       Anton Dvořák (1841 – 1904)

 

A la tête d’un répertoire qui compte plus de 200 œuvres, empruntant la voie de l’édification d’une musique nationale tracée par Smetana, Antonín Dvořák est reconnu de son vivant comme le plus grand compositeur tchèque. « Ce gars a plus de musique dans le petit doigt que tout ce que les têtes [de] mille autres pourraient péniblement concocter » s’extasie Brahms en juin 1881. Le prodige en question ? Antonín Dvořák, que sa première série de Danses slaves (1878) a rendu célèbre aux quatre coins de l’Europe. Sa notoriété passera bientôt les océans : nommé directeur du Conservatoire de New York (1892), où il compose une Symphonie « Du Nouveau Monde » aux prétendus accents amérindiens, le Bohémien conquiert ensuite les scènes lyriques grâce à Rusalka (1901), neuvième essai du genre. L’inspiration en est apparemment simple comme Dvořák lui-même, homme du peuple contemplatif, introverti et réservé que ses origines modestes ne prédestinaient pas à une carrière artistique. Et même sur cette voie, l’altiste du Théâtre Provisoire de Prague se rêve d’abord en héritier de Liszt et de Wagner, néoromantiques, aux antipodes de la « musique pure » prônée par Brahms. Bien qu’il semble se réclamer de la ligne de ses devanciers, notamment du romantisme classique de Brahms, qui fut son guide et son ami, Dvořák caractérise d’une manière très personnelle la particulière couleur harmonique et le lyrisme tchèques, souvent avec une slavité appuyée.
Il reste enfin, pour comprendre l’homme et sa musique, à évoquer sa piété profonde, qui se traduisit par un sentiment intense de la nature. C’est la constante de son inspiration et le fond réel de sa philosophie, une sorte de panthéisme qui engloba toutes choses, êtres et sentiments, comme parties intégrantes de la nature mère et omniprésente. « Ne soyez pas surpris par ma dévotion. Seul un artiste profondément croyant peut engendrer une œuvre de la sorte. J’aime prier quand je regarde la verdure et le ciel par la fenêtre. J’en apprends sur les oiseaux, les fleurs, Dieu et moi-même. »
Enhardi par les succès de ses 7e et 8e symphonies créées à Londres en février 1890 et après avoir découvert les Requiem de Verdi et de Brahms, Dvořák désire à son tour composer un œuvre de même envergure. Par ailleurs, le comité d’organisation du festival triennal de Birmingham souhaite de sa part une grande pièce chorale. Son projet initial d’oratorio basé sur The Dream of Gerontius, poème du cardinal Newman, se transforme ainsi en un imposant requiem pour quatuor de solistes, chœur et orchestre. Bien qu’il reste éloigné de la théâtralité d’un Verdi ou d’un Berlioz, il atteint régulièrement une même intensité dramatique, tandis qu’un deuil paisible domine la fin de l’œuvre.
La composition du Requiem de Dvořák n’est donc pas motivée par quelque perte personnelle, mais est un pur exercice de style. Avec ses grandes œuvres chorales antérieures, Dvořák se range sans difficulté dans le renouveau allemand de la musique baroque religieuse qui, depuis Mendelssohn, avait donné naissance à de nombreux oratorios, messes, motets et psaumes – souvent oubliés aujourd’hui. Le Requiem, cependant, est d’esprit moins classique et donc plus ambitieux. Alors que son Stabat Mater (1877) est constitué d’une série de tableaux musicaux indépendants, le Requiem est de conception plus monumentale. Pour sa messe des morts, Dvořák s’est servi d’un petit leitmotiv chromatique, qui, pourrait représenter « le souvenir de la mort ». Ce subtil motif est présent au début : les violons et les violoncelles font entendre cette figure gémissante, qui s’éteint sur une longue note. Quand le motif est répété, Dvořák l’augmente avec une mesure supplémentaire. La troisième fois, les altos et contrebasses s’ajoutent et le motif est étendu à six mesures. Tandis que les cordes jouent encore, le chœur déclame les premiers mots du texte funéraire en latin. Le motif est présent dans chaque mouvement de l’œuvre monumentale, notamment dans les moments les plus dramatiques. Comme si Dvořák voulait constamment rappeler à l’auditeur la raison d’être de sa musique : l’omniprésence de la mort.

Section I :
◦ 1. Introitus : Requiem aeternam
◦ 2. Graduale : Requiem aeternam
◦ 3. Sequentia : Dies irae – Tuba mirum – Quid sum miser – Recordare, Jesu pie – Confutatis maledictis – Lacrimosa
Section II :
◦ 4. Offertorium : Domine Jesu Christe – Hostias
◦ 5. Sanctus – Pie Jesu
◦ 6. Agnus Dei

La première partie (Requiem aeternam) est un mouvement lent et étiré, qui implique chœur et solistes. Une chose frappe immédiatement : Dvořák ne s’attache pas tant à poser la tristesse qu’à créer une atmosphère de type opératique, qui par moment rappelle Tannhäuser de Wagner. Quand le chœur chante à pleine force le verset « Te decet hymnus » (« Il convient de chanter tes louanges»), Dvořák parvient à donner à la musique une grandeur médiévale, où la tristesse se colore d’accords majeurs. Les solistes vont de l’avant et peu à peu, Dvořák mène au climax sur les mots « Et lux perpetua » (« et que la lumière éternelle les illumine »). Il fait disparaître progressivement le chœur d’une très belle façon, comme si celui-ci se retirait pas à pas d’une scène d’opéra.
Après un coup de timbales brutal et inattendu, l’ouverture s’achève avec une reprise du leitmotiv.
Le Graduale s’ouvre con afflizione (« avec tristesse ») avec un solo de soprano, qui fait réentendre la prière de l’ouverture : que Dieu accorde aux morts le repos éternel et que la lumière éternelle les illumine. Dvořák colore la partie soliste tourmentée en l’accompagnant par des mélodies pleines d’onction jouées par les instruments à vent. Les femmes du chœur réalisent des effets d’écho, témoignant à nouveau de la qualité d’homme d’opéra du compositeur. La deuxième moitié du mouvement est une cantilène émouvante, où la voix de soprano est accompagnée par des impulsions aux bois et des mélodies languissantes au violoncelle.
Enfin, le chœur des hommes fait entendre une intonation a cappella, évoquant une atmosphère d’église.
Le Dies irae, qui annonce le Jour du Jugement, est en règle générale un mouvement brutal et tumultueux. Celui-ci n’y déroge pas : une pédale bouillonnante, des cuivres grondants, des contrebasses frémissantes et une timbale retentissante ouvrent un champ sonore lugubre. Par-dessus, les sopranos et les ténors font entendre une mélodie dont le rythme solennel fait immédiatement penser à la célèbre mélodie funèbre grégorienne. La musique oppressante, où les voix se chevauchent, évolue de façon très habile vers une transition sans heurts qui mène au Tuba mirum. Habituellement, les compositeurs profitent de ce mouvement pour faire un large étalage de fanfares de cuivres, mais Dvořák l’aborde de façon très mystérieuse, avec une reprise terrifiante du leitmotiv. Les trompettes évoquent un sinistre paysage de guerre, d’où les cordes se détachent dans un geste à la Tristan und Isolde. Puis c’est au tour des solistes qui, tournés vers le ciel, chantent leur texte au-dessus de figures féroces. Le passage du ténor sur les mots « Liber scriptus proferetur » (« Le livre tenu à jour sera apporté »), dans le style des troubadours, est remarquable.
Le cinquième mouvement (Quid sum miser) commence comme un dialogue opératique plein de tension entre le chœur et l’orchestre et évolue vers une intonation solennelle sur les mots « Rex tremendae majestatis » (« Ô Roi, dont la majesté est redoutable »). Tout comme Mozart et Verdi avant lui, Dvořák se sert de rythmes baroques pompeux et d’entrées fuguées. La fin est un passage très expressif et émouvant où la soprano et l’alto prient le Seigneur pour le salut (« salva me, fons pietatis », « sauve-moi, ô source de miséricorde »).
Le noyau lyrique d’un requiem est le Recordare, Jesu pie, chant d’adoration de Jésus. Les douces supplications du quatuor de solistes sont encadrées par un choral pastoral joué par les bois. Au milieu de cette section, un passage plus tourmenté commence avec les mots « Juste Judex ultionis » (« Ô Juge qui punis justement »), où les croyants demandent pardon pour leurs péchés. Dans le Confutatis maledictis, un contraste naît de la confrontation entre les violons qui s’agitent et les cuivres qui font entendre avec insistance des supplications pieuses. S’ensuit un sombre Lacrimosa théâtral, qui s’ouvre avec un dialogue serré entre la basse et le chœur des hommes. Peu à peu, l’atmosphère devient moins étranglée et culmine dans une prière émouvante chantée par l’alto. Une brillante conclusion sur le mot « Amen », dans laquelle les cordes reprennent le fameux leitmotiv, clôt la première section.
Sur les mots « Domine Jesu Christe » (« Seigneur Jésus-Christ ») commence l’offrande du pain et du vin de l’offertoire. Les accents funèbres du long texte du requiem ont disparu et font place à la lumière du soleil.
Cette seconde section s’ouvre sur un glorieux choral joué par les bois, qui rappelle la mélodie grégorienne originale. Lorsque l’alto reprend le thème, une marche lumineuse apparaît, tournant momentanément à la mélancolie quand le hautbois fait entendre le leitmotiv. Dvořák progresse vers les paroles « Quam olim Abrahae promisisti » (« que tu as promise autrefois à Abraham »), qui font le lien avec l’Ancien Testament.
De façon assez appropriée, se développe alors une fugue basée sur un hymne tchèque médiéval (Chantons gaiement et prions Dieu le Père). Le caractère festif de cette fugue témoigne du talent symphonique du compositeur. Le Hostias, inséré dans l’Offertorium, est un moment intimiste, presque chambriste, où les offrandes sont faites à Dieu dans l’espoir d’une rédemption de toute l’humanité.
Le Sanctus reprend le ton humble, transparent du Hostias, mais devient vite un mouvement plus animé culminant sur les mots « Pleni sunt coeli et terra gloria tua » (« Les cieux et la terre sont remplis de ta gloire »).
Avec l’arrivée du Benedictus, le tempo se relâche et apparaît un passage méditatif, où le leitmotiv est sans cesse présent à l’arrière-plan. Le mouvement s’achève avec une coda courte et glorieuse sur les mots « Hosanna in excelsis » (« Hosanna au plus haut des cieux »).
Un modeste Pie Jesu pour chœur et solistes fait office de prélude au vaste mouvement final. Comme l’Agnus Dei final, il commence par des variations sur la figure musicale qui ouvrait également le Sanctus. La fin majestueuse du Requiem est magnifiquement conçue, avec des passages brillants et presque modaux chantés par le chœur et des mélodies éloquentes aux voix solistes. Le leitmotiv est remis en avant, et notamment lorsque survient le passage dominant, « Lux aterna luceat eis, Domine » (« Que la lumière éternelle luise pour eux, Seigneur »).
Ce Dvořák « insouciant » à la foi « simple » s’en remettait en effet à la miséricorde de Dieu et croyait qu’il ne fallait pas craindre la mort – sans pour autant nier le chagrin causé par le départ d’êtres chers.

« Je suis convaincu et j’espère – à vrai dire j’en suis certain – avoir réussi à progresser d’un ou plusieurs pas par rapport au Stabat Mater ou à d’autres de mes grandes œuvres », déclara le compositeur après l’achèvement de la partition en 1890. Cette œuvre chorale vaste, hybride, parfois opératique, se trouve loin aussi du renouveau allemand de la musique baroque religieuse. La musique ne participe pas de l’écriture dense, brahmsienne ou « viennoise », qu’il maîtrisait parfaitement. Ce n’est pas plus une œuvre dans laquelle on peut souligner les touches folkloriques, « bohémiennes ». Il semble très probable que Dvořák, devenu politiquement suspect dans la monarchie danubienne, fit avec cette œuvre destinée à Birmingham, une tentative d’émettre sa voix personnelle, unique.
En ce sens, son Requiem est tout sauf une messe des morts, c’est une déclaration de vitalité artistique.


Simon CLAUSSE, direction

Demi-finaliste au 57e Concours International des Jeunes Chefs d’orchestre de Besançon en 2021, Simon Clausse a étudié la direction d’orchestre au Conservatoire à Rayonnement Régional de Metz-Métropole dans la classe de Julien Leroy de 2013 à 2020.
Il pratique dès son plus jeune âge le cor et le piano puis se forme également dans les classes d’écriture, d’orchestration, de composition et d’analyse des Conservatoires de Metz, Nancy, Paris (CRR) et Aubervilliers.
Sa passion pour la direction d’orchestre l’amène à travailler, lors de master classes, concerts et concours, auprès de chefs comme Mikko Franck, David Reiland, Aurélien Azan-Zielinsky, Domingo Hindoyan, Grant Llewellyn… et orchestres tels que l’Orchestre National de Bretagne, l’Orchestre National de Metz Grand-Est, l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire de Paris, l’Orchestre des Elèves du Conservatoire de Paris (CNSMDP), l’Ensemble Intercontemporain, l’Orchestre Symphonique du Festival d’Arly, l’Orchestre de la Haute Ecole de Musique de Genève, l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté ou encore l’Orchestre National de Lyon lors du 57e Concours International des Jeunes Chefs d’orchestre de Besançon.
Simon étudie la direction d’orchestre au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) depuis cette année dans la classe d’Alain Altinoglu, ainsi que l’Ecriture depuis 2020.


Julie ALCARAZ, soprano

Soprano lyrique léger, Julie Alcaraz se forme tout d’abord au CRR de Bayonne dans la classe de Maryse Ghibaudo avant de se perfectionner à Paris au conservatoire du 10e arrondissement dans la classe de Claudine le Coz, puis intègre la classe de Daniel Delarue au CRR Aubervilliers. Depuis 2014, elle multiplie les expériences scéniques : à l’Athénée de Bordeaux en solo et quatuor vocal, au Théâtre d’Aubervilliers pour La Belle Hélène d’Offenbach dans le rôle de Parthénis en 2015, puis lors du festival de l’Opéra des landes en 2018 pour La Création de Haydn dans le rôle de Gabriel, mais aussi Anina en 2021 dans La Traviata pour une production parisienne de l’association Note et Bien puis rejoint récemment la compagnie Fortunio pour un rôle de page dans l’opérette Gilette de Narbonne de Audran. Elle intègre l’ensemble vocal Ascèse en 2021 et chante sur la scène du Théâtre d’Anglet.
Sélectionnée à l’Académie internationale Ravel, elle eut la chance d’y recevoir les conseils de la grande cantatrice Myreille Delunsh et de se produire sur la scène de l’Auditorium de Saint-Jean-de-Luz. Elle eut également l’occasion de participer à des Master Class d’Alain Buet (professeur au CNSM de Paris), d’Anna Maria Miranda (Professeur à l’Ecole Cortot) et Lionel Sarrazin (Opéra de Paris). Sélectionnée par la compagnie Sandrine Anglade, elle sera Frasquita lors de représentations de Carmen de Bizet en 2023 et 2024.
Formant un duo avec la mezzo-soprano Maela Vergnes, nous la retrouverons sur la scène des arènes de Soustons pour un programme espagnol le 2 août prochain, puis en soliste avec l’ensemble Ascèse le 11 août en Espagne.


Camille LE BAIL, mezzo-soprano

Premier prix à l’unanimité du concours Des Mots et des Notes en 2016 et 3e prix du concours international Léopold Bellan en 2018, Camille remporte le prix Espoir de l’International Music Competition d’Osaka en octobre 2019. Elle commence sa formation musicale par le violon à l’âge de 7 ans, et se découvre rapidement une attirance pour le chant lyrique et l’opéra par le biais du chant choral. Elle poursuivra son parcourt de violoniste jusqu’à l’obtention de son DEM de violon mention très bien à l’unanimité au CRR de Rueil-Malmaison en 2012, tout en commençant à travailler sa voix.
Elle intègre dans ce but la classe de chant d’Anne Constantin au CRR de Boulogne-Billancourt et y obtient son DEM de chant. Elle entre ensuite au Pôle Supérieur Paris-Boulogne où elle obtient son DNSPM dans la classe de Doris Lamprecht. Elle se perfectionne actuellement auprès de Christine Schweitzer.
Camille reçoit également au cours de son parcours l’enseignement de professeurs et artistes renommés tels que Edda Moser, Anna-Maria Panzarella, Béatrice Uria-Monzon ou Glenn Chambers. Elle découvre et approfondit le répertoire du Lied et de la Mélodie auprès de Françoise Tillard entre 2012 et 2016.
Amoureuse de la musique orchestrale de par sa formation de violoniste, Camille se produit régulièrement en tant que soliste avec différents orchestres et formations (Ensemble Sequentiae, Orchestre de l’Opéra de Massy, Orchestre du Centre Philharmonique, Orchestre Philharmonique de Timisoara), aussi bien dans le répertoire opératique que dans le répertoire sacré ou contemporain.
En 2023 on pourra l’entendre dans le rôle de Mercedes (Carmen de Bizet) aux arènes de Bézier (direction M. Bonnin, M.e.S B. Benichou).


Lucas PAUCHET, ténor

Lucas Pauchet, ténor, commence la musique à 5 ans avec le violon et le chœur dans le Pas-de-Calais. Après ses études générales, il part à Issy-les-Moulineaux où il obtient ses DEM de violon, formation musicale et chant lyrique. En parallèle, il suit des leçons d’harmonie, d’analyse, et d’histoire de la musique. Fort de cette solide formation, il perfectionne sa technique vocale et intègre en 2019 le Chœur de l’Armée Française, où il mène actuellement carrière, tout en étant reçu au CNSMDP en 2020. Il a eu l’honneur de chanter avec des artistes tels que Eleonora Buratto, Riccardo Zanellato, ou Michael Spyres, et aura la chance d’être prochainement en récital aux côtés de Sabine Devieilhe.


Lysandre CHALON, basse

Lysandre Châlon, baryton-basse, interprète actuellement Guglielmo dans Così fan Tutte de Mozart avec la compagnie Opéra Éclaté. Il a récemment interprété Énée dans l’opéra de Purcell sous la direction de Leonardo García Alarcón et endosse également les rôles Belcore dans L’Elisir d’Amore de Donizetti avec le collectif Cosa Sento, et Il Conte dans Le Nozze di Figaro de Mozart avec Les Chants Égarés.
Il aborde en parallèle la musique sacrée dans la Petite Messe Solennelle de Rossini, le Stabat Mater de Dvořák, le Requiem de Fauré, le Messie de Haendel, ainsi que des cantates de Bach avec Christophe Coin, et plus récemment des grands motets français sous la direction d’Emmanuelle Haïm.
Dans la mélodie et le lied il compte notamment à son répertoire Ropartz, Ibert, Duparc, Schubert, Brahms, Wolf, Vaughan Williams et Gerald Finzi.
Il commence le chant au Conservatoire de Meaux avant de poursuivre son cursus au CRR de Paris avec Jean-Philippe Zielinski. Il étudie actuellement au CNSMDP dans la classe de Frédéric Gindraux.


Denis THUILLIER, chef de chœur

Denis Thuillier grandit en musique : chant choral au sein de la chorale ACJ La Brénadienne, piano et solfège puis direction de chœur dans la classe de Marianne Guengard au conservatoire du 7e arrondissement de Paris. Il se forme ensuite aux côtés de Pierre Calmelet, René Falquet, Michel-Marc Gervais, Joël Suhubiette et Bernard Tétu. Parallèlement, en tant que ténor, Denis a suivi la classe de chant d’Agnès Mellon et a chanté au Chœur national des jeunes À Cœur Joie sous la direction d’Antoine Dubois, ainsi que dans l’ensemble vocal Jean Sourisse.
Chef de chœur professionnel depuis 2004, il dirige aujourd’hui de nombreux chœurs de tous âges et de tous styles, passant avec bonheur du jazz à la musique classique ou au gospel, au sein d’écoles de musique, de lycées ou d’associations, dont Note et Bien depuis 2003. Il est régulièrement sollicité pour diriger d’autres chœurs en France et à l’étranger, des ateliers choraux dans des festivals (dont les Choralies 2019), ou pour encadrer des formations de chef de chœur. Il a par ailleurs créé en 2013 une société de conseil auprès des entreprises, appelée VoCA (Voca.fr), qui organise des ateliers vocaux dans des contextes aussi variés que des séminaires d’entreprise, des projets pédagogiques ou de l’évènementiel participatif.


Note et Bien, l’association

Fondés en octobre 1995, les chœur et orchestre Note et Bien rassemblent environ cent cinquante chanteurs et instrumentistes amateurs dans différents types de formations musicales : ensemble vocal à quatre voix, a cappella ou avec orchestre, orchestre seul, accompagnant régulièrement des solistes (amateurs ou jeunes professionnels, qui jouent à titre bénévole), ensembles de musique de chambre, etc. Ayant pour vocation de partager la musique, l’association Note et Bien organise deux types de concerts : les premiers sont donnés dans des lieux comme des foyers sociaux ou des maisons de retraite ; les seconds sont des concerts plus classiques, comme celui de ce soir, qui aident des associations à financer certains de leurs projets. L’association Note et Bien propose ainsi quatre séries de concerts dans l’année.

Le chœur

Cécile Angebault, Marguerite Aurenche, Patrick Bacry, Jean-Baptiste Beausire, Jean-Emmanuel Bessière, Marie-Cécile Bessière, Jacques Brodin, Francis Bruckmann, Aurore Cartier-Coumert, Hélène Chevallier, Lisa Cibien, Clémence Dardel, Anne-Laure de Coincy, Emmanuel de Courcel, Cécile Delaunay, Marie-Laure Demoures, Marie Devaine, Pauline Dumigron, Clémence Garde, Benoit Gaspard, Céline Genevrey, Bénédicte Genthon, Jean-François Germain, Blandine Gobin, Émilie Grardel, Fabien G’sell, Marielle Guy, Nadia Hardy-Dessources, Thomas Hennetier, Marianne Hervé, Alain Jacquot, Julie Kauffmann, Cécile Kolb, Justine Lambert, Valérie Lavallart, François Lemaire, Jeanne Lubek, Marie-Claire Magnié, Laurent Maringe, Sophie Marzin-Michelet, Jean-François Mathey, Éric Maynard, Vincent Mercey, Bertrand Michelet, Gwendoline Michelet, Tanguy Michelet, Élizabeth Muller, Mickaël Munoz, Sandra Munoz, Franck Nycollin, Karin Perrot, Valérie Quenechdu, Marie-Noëlle Semet, Olivier Thésée, Phuong Mai Tran, Sophie Vanheeghe, Élizabeth Velay, Christian Verdier.

L’orchestre

Violons : Clément Boin, Muriel Boulan, Cécile Daulard, Tristan Delbende, Julie Demargne, Virginie Faba, Daniel Flesch, Martine Gagnepain, Gilles-Marc Guerrin, Fabrice Guerrini, Sabine Hauchard, Izabela Jaskulska, Frédérique Kalb, Victoire N’Guyen-Rouault, Joëlle Ye ;

Altos : Frédérique Clanché, Pierre-Louis Cornilus, Julie Cousin, Aliette Gallet, Christine Hagimont, Naoto Nozaki ;

Violoncelles : Irène Besson, Isabelle Bloch, Christophe Davoult, Ivan Delbende, Muguette Delbrouck, Christophe Hellio, Anne-Marie Lézine ; Contrebasses : Gérard Dulot, Béatrice Duvauchel.

Flûtes : Philippe Manzano ; Flûte-Piccolo : Fabienne Sanyas ;

Hautbois : Antoine Gatignol, Véronique Lhermitte ; Cor anglais : Sylvain Fournier ;

Clarinettes : Isabelle Robert-Bobée, Yoshiko Shioirigatani ; Clarinette basse : Éric Frénois ;

Bassons : Dominique Bério, François Levy-Bruhl ; Contrebasson : Sébastien Deloustal ;

Cors : Jean-François Cartier, Marguerite Clanché, Thierry Duverger, Anaïs Libolt ;

Trompettes : Markus Froembling, Julien Robert ;

Trombones : Olivier Chaize, Simon Jullion, Emmanuel Moreau ; Tuba : Jean Modry ;

Percussions : Jairo Coronado.

 

 

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