Programme des concerts d’avril 2023

13, 15 et 16 Avril 2023

Chants d’Afrique a cappella

S. PROKOFIEV : Symphonie n°5

 

Chœur et Orchestre de l’association Note et Bien

Denis Thuillier, direction du chœur

Johannes Le Pennec, direction de l’orchestre

 

PARTICIPATION LIBRE AU PROFIT DE


Jeudi 13 Avril 2023 à 21 heures
Basilique Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours – Paris 11e
Coup de pouce Nord-Sud – Pour la distribution de kits d’hygiène et de dignité aux femmes réfugiées des attaques de djihadistes au Burkina Faso.

Samedi 15 Avril 2023 à 20 heures
Église Notre-Dame-de-la-Croix – Paris 20e
Rotary-Club-Paris-Avenir – Participer à la prévention des violences faites aux enfants en contribuant au développement du site internet du Centre de victimologie pour mineurs.

Dimanche 16 avril 2023 à 16 heures
Église Notre-Dame du Rosaire – Paris 14e
Les orphelins de Dapaong – Parer à l’urgence alimentaire des enfants de l’orphelinat de Dapaong, au Togo

MERCI POUR VOTRE GENEREUX SOUTIEN !


2 ANNONCES

  • Nos prochains concerts : les 22, 24 et 25 juin 2023 avec le REQUIEM de Dvorak
  • Pour ses prochaines sessions, l’association Note et Bien recherche un lieu, accessible en soirée et le week-end, permettant les répétitions du chœur et de l’orchestre (jusqu’à 100 musiciens). Si vous pouvez nous aider afin que Note et Bien continue sa vocation de soutien de projets sociaux ou humanitaires : contact@note-et-bien.org

Chants d’Afrique a cappella


Le chant est un élément important des cultures africaines.
Il y a en Afrique Noire autant de musiques que d’ethnies. Créations populaires, collectives, hors de toute notation et de toute théorie, leur transmission est par nature orale. Le corps, par les frappes de mains ou de pieds ou simplement par le mouvement, participe intensément et systématiquement à la musique. Souvent, le chant est un dialogue entre un meneur qui lance un appel et le groupe qui y répond. Cet appel peut aussi être lancé par des percussions, autre élément qui relie le continent dans sa globalité, avec une diversité tout aussi colossale.
Ce sont d’ailleurs les percussions qui donnent aux musiques africaines et à leurs chants un ADN commun et implacable : la pulsation. De cette pulsation découleront les différents rythmes, ambiances et danses qui, par les innombrables et souvent terribles migrations, sont à l’origine des musiques de la Caraïbe et des Amériques.
Ce n’est que récemment que ces musiques se sont rapprochées des musiques occidentales en adoptant les systèmes d’écriture et d’harmonie de ces dernières.
Pour ce concert, nous vous proposons un grand tour de l’Afrique Noire, du Ghana à Madagascar en passant par le Congo et l’Afrique du Sud.
Les 8 chants sont tous religieux ou, comme Salakao, inspirés des Évangiles.
Vous pourrez voir que, dans les cultures africaines, le rapport à la mort, à la Crucifixion ou tout simplement à Dieu est fondamentalement différent de celui que nous connaissons en Europe, traduisant une profonde espérance en l’au-delà et une joie très communicative.

Salakao Chant traditionnel de style beko de la tribu Antandroy, sud de Madagascar repris par le groupe malgache SALALA dans les années 80.
Arrangement : Pierre-Gérard Verny et Fanja Rahajason.
Accueillez-moi !
L’enfant prodigue, désireux de retourner à sa terre natale, adresse une supplique à ses parents :
« Accueillez-moi ! Mère, me voici, je suis là et j’ai peur !
Je voudrais rentrer car la terre natale me manque.
Je regrette mon passé et le chemin que j’ai suivi.
Je n’ose pas accourir vers vous. Il vous a été rapporté
Que j’ai commis des délits. Je suis un mauvais fils mais
Je jure que je ne récidiverai pas.
Je ne veux pas être mis au banc de la société.
Aussi, je te demande pardon, ma mère, et je voudrais
rentrer car j’ai la nostalgie de ma terre natale.
Viens à ma rencontre, mère.
Viens à ma rencontre, j’ai peur. »

Baba Yetu Chant en swahili, Afrique du Sud.
Musique : Christopher Tin ; Arrangement : Denis Thuillier.
Baba Yetu est un chant composé pour le jeu vidéo Civilization IV, édité en 2005, et interprété par le Soweto Gospel Choir. C’est une adaptation musicale de la prière chrétienne du Notre-Père, traduite en swahili.
Baba Yetu est la première musique d’un jeu vidéo à avoir remporté un Grammy Award.

Bolingo Chant traditionnel en lingala, Congo.
Arrangement : Jill Galina.
La musique congolaise, avec ses 500 groupements ethniques et dialectes infinis, est très riche en chants tribaux et musiques folkloriques colorées, transmis oralement depuis des siècles.
L’amour du Seigneur est si grand,
qu’il a envoyé Jésus, le Sauveur.
Servez le Seigneur, et ressentez la grande joie
de Marie lorsque l’ange lui annonce
la naissance d’Emmanuel

Unzibudila nto zazo Chant en kikongo de style « Negrofolk Ne Kongo », Congo.
Musique : Charles Mombaya ; Arrangement : Robert Zulu Mpinda Makaidi.
Le negro folk ne Kongo est un exemple typique de la production musicale « chorale » congolaise. Il est le résultat de la rencontre entre le negro-spiritual et les chants traditionnels Ne Kongo provoquée par les missionnaires américains ayant investi la partie centrale de la côte Ouest de l’Afrique dans les années 30. L’ethnie Kongo qui est à l’origine de ce style de chant, tire ses origines du grand et puissant royaume Kongo ayant existé depuis le XIVe siècle, dans la partie centrale de la côte ouest du continent africain.
Jésus, sois le centre, sois ma lumière, sois ma source
Jésus, Jésus, sois le centre, sois mon espoir.

Wo Nkoara Chant en akan, Ghana.
Paroles et musique de Hans Anderson.
Toi Seul
Seul Dieu peut nous délivrer de toutes les situations
Lorsque nous sommes malades ou en souci
Seul Dieu peut nous sauver
Louons-le et acclamons-le pour sa bonté
Dieu notre créateur qui vit à jamais,
Que le monde entier loue ton nom et dise que Tu es le seul.
Sopranos : Chaque jour je me lève, je marche et je m’adonne à mes occupations. Tu es le seul.
Altos : Tu me nourris, Roi des rois, mon Seigneur, tu es le seul.
Ténors : Tu nous guéris. Nous chanterons que Tu es le seul.
Basses : Mon Seigneur Jésus nous te louons. Nous dirons que Tu es le seul.

Ngothando Chant en isizulu, Afrique du Sud.
Paroles et musique de Mbuso Ndlovu.
Cette œuvre est un message au monde qui dit que ce n’est que par l’amour que nous pouvons vaincre les barrières qui se dressent entre nous. Belle et accessible, cette œuvre émouvante est particulièrement significative pour notre époque.
Grâce à l’amour, peut-on tout conquérir
Aucune situation
Ne peut nous submerger
Ouvrons nos cœurs
Et n’ayons peur de rien
Grâce à l’amour…

Vamuvamba Chant en tiriki, Kenya.
Arrangement : Boniface Mganga.
Ils l’ont crucifié
En souvenir de notre Seigneur Jésus
quand il a été crucifié :
Quand Judas a trahi Jésus,
ils l’ont crucifié.
Encore une fois, nous l’avons lu dans la Bible,
nos péchés l’ont crucifié.
Quand j’ai péché,
je l’ai crucifié.
Dans son sang, nous avons été pardonnés,
dans son sang, nos cœurs ont été sauvés.

Hlonolofatsa Chant en sesotho, Afrique du Sud.
Arrangement : Lhente-Mari Pitout
Ce chant de prière a été repris par le Chœur des Jeunes du Cap pour célébrer la remise des diplômes à l’université de cette ville le 14 décembre 2020, lors d’une cérémonie virtuelle en plein Covid.
Soyez béni au nom du Seigneur !

 


Serge Prokofiev (1891 – 1953) – Symphonie n°5 opus 100


Serge Prokofiev est né en 1891 en Ukraine. Ses parents sont russes. Son père, ingénieur agronome, est régisseur d’un grand domaine agricole. Sa mère est pianiste. L’enfant l’écoute jouer, l’imite, lui demande de retranscrire ses versions personnelles de Chopin et Beethoven. Il refuse qu’elle corrige les dissonances dont il « épice » sa musique déjà très originale. Il partage les jeux et les chants des enfants de la campagne. Dès l’âge de 9 ans, il compose pour eux des histoires en musique.
Il poursuit ses études au conservatoire de Saint-Pétersbourg. Il compose sans relâche malgré l’incompréhension que suscite son langage souvent provocateur.
Jusqu’en 1936, il vit aux États-Unis et en Europe, principalement en France. Il souffre de n’être que le « deuxième russe » après Stravinsky, de 9 ans son ainé.
Cependant ses œuvres scéniques trouvent un écho favorable : l’opéra l’Amour des Trois Oranges, le ballet Roméo et Juliette. Il y révèle son incontestable génie pour les récits musicaux.
En 1936, il rentre en URSS qu’il ne pourra plus quitter après 1938. Il souffre de n’être que le « deuxième » après Chostakovitch de 15 ans son cadet. Grâce à Pierre et le loup, dont il compose le texte et la musique, sa renommée devient universelle. Enfin, en 1938, grâce à sa collaboration avec le réalisateur de cinéma Serge Eisenstein pour le film Alexandre Nevski, il acquiert la reconnaissance de son pays. Eisenstein écrit « dès que Serge voit une image, il la transforme en musique ».

La 5e symphonie s’entend comme un film sans images.
PRKF (c’est sa propre signature) la compose en 1944. Par son contexte historique, elle occupe une place particulière parmi ses compositions. « Je l’ai pensée comme une œuvre glorifiant l’âme humaine… j’ai voulu chanter l’homme libre et heureux, sa force, sa générosité… elle s’adresse aux masses immenses du peuple soviétique… elle est patriotique avec des accents guerriers qui marquent la victoire sur l’Allemagne ». PRKF dirige sa création le 13 janvier 1945 à Moscou. Au moment où il lève la baguette, un responsable annonce que l’armée rouge a franchi la Vistule et commence son avancée vers Berlin. Des tirs de fusil retentissent au loin. La musique de la symphonie annonce déjà la victoire.
Très jeune compositeur, PRKF a déclaré « mon esthétique musicale se définit par 4 orientations : lyrisme, classicisme, modernisme et motorisme ».
La 5e symphonie est classique : elle comporte quatres mouvements bien que le mouvement lent soit le troisième et non le second comme traditionnellement.

Premier mouvement Andante
Il est ample, construit classiquement en forme sonate. Le discours vigoureux est nourri de lyrisme et de modernisme.
Flûte et basson introduisent une marche simple, mélodieuse, animée d’une cellule pointée. On se voit déjà parcourant les vastes étendues russes, comme au cinéma. La masse orchestrale se joint progressivement à l’image. Très vite cuivres et percussions introduisent la dimension épique. L’action se déroule en tableaux contrastés où domine la puissance : une instrumentation exceptionnelle, une énorme dynamique et des tessitures extrêmes.
Parfois cependant, dissonances et confusion laissent passer « les petits violons », ceux de Pierre et le loup bien sûr, qui sautillent effrontément et se moquent. D’autres courtes parenthèses sont lyriques et aimables. Mais la cellule pointée de la phrase d’introduction se densifie. De souple, elle devient pressante, elle envahit tout l’espace dans un Tutti assourdissant. Cuivres et percussions s’imposent sans concession. La fresque magistrale s’achève, conformément à l’exigence soviétique, dans la gloire. Le peuple est victorieux.

Deuxième mouvement Allegro marcato
Cette fois, le mot-clé est « motorisme ».
Les violons mettent la machine en route dans un tempo imperturbable quasiment ininterrompu. Une clarinette espiègle donne le caractère de tout le mouvement, comme une « histoire sans parole », vive, joyeuse et burlesque, avec clowns et pitreries. L’orchestration est savoureuse, débordante d’imagination.
N’oublions pas le classicisme. Comme dans un scherzo classique, il y a une partie centrale plus détendue, champêtre, jouée par la famille des bois. Puis la « machine » s’impatiente et repart en catimini à cloche-pied entre grave et aigu. L’insolence gagne progressivement tous les pupitres : glissades précipitées, tourbillons malicieux, accelerando… les petites percussions s’en donnent à cœur joie.

Troisième mouvement Adagio
Le lyrisme l’emporte dans ce mouvement. Le premier tableau est une phrase mélodique d’une grande éloquence : « l’âme russe » s’exprime amplement. Les instruments medium et aigus, cordes principalement, déploient un legato spacieux sur un tissu rythmique à la fois souple et serré obtenu par la superposition de cellules binaires et ternaires. Le climat sonore est envoûtant. Un personnage archaïque, hautbois et basson à la quinte, intervient de façon insolite.
Puis les cellules binaires et ternaires alternent sur une ligne plate. L’entrée des instruments graves et des cuivres confirme le changement de tableau. La cellule pointée originelle de l’œuvre s’ajoute et tourne sur elle-même de façon obsessionnelle. Le personnage insolite est figuré par les cors et trompettes bouchés rejoints par la clarinette basse. L’agressivité gagne par paliers avec la force implacable des cuivres. Le piano abuse de son caractère percussif associé à la harpe et à des martellements rageurs de la caisse claire. La violence explose dans un climax fait de glissades vertigineuses. Le suraigu domine. L’auteur lui-même parle de « boucan infernal » mais sa science magistrale de l’instrumentation est pleinement démontrée.
La paix revient pour clore le mouvement. « L’âme russe » rayonne, elle est éternelle.

Quatrième mouvement Allegro giocoso
Mouvement joyeux avec de franches allures de Pierre et le loup.
Le coq chante, les violons rappellent la mélodie initiale de la symphonie puis le moteur du deuxième mouvement se remet en marche et entraîne vers la fête tous ceux qu’il va rencontrer. D’abord les enfants qui retrouvent les airs de clown et les pitreries du deuxième mouvement. La clarinette est la meneuse. Plus loin, c’est la clarinette piccolo qui s’associe au hautbois pour une couleur encore plus humoristique. Les petits violons tirent la langue. Le piano s’amuse follement, vraisemblablement PRKF lui-même. Les insolences fusent d’un pupitre à l’autre avec force glissades.
Puis le moteur s’arrête progressivement. Les adultes sérieux sont arrivés avec les cordes graves qui entonnent un beau chant patriotique. Les petits violons se joignent au chant mais contiennent mal leur impatience et finalement retournent à leur jeu.
Quand le « moteur » se remet en marche, tout le monde rejoint la fête qui devient totalement débridée. La boisson coule à flot. Avec les cuivres et les percussions tout s’emballe. Le peuple russe s’abandonne avec frénésie à l’allégresse de la victoire.

Dès sa création à Moscou puis à Boston en 1945, la symphonie remporte un vif succès. Mais quelques jours plus tard, PRKF fait une mauvaise chute qui provoque une commotion cérébrale. Sa santé se dégrade et il meurt le 5 mars 1953, quelques heures avant Staline. Ses obsèques, confidentielles, sont dans l’ombre de celles du « petit père des peuples ».

 


Johannes LE PENNEC, chef d’orchestre


Violoncelliste de formation (Diplôme Supérieur de Concertiste à l’Ecole Normale de Musique de Paris), chambriste et musicien d’orchestre (Orchestre National des Pays de la Loire, Orchestre Colonne, Orchestre Régional de Chambre d’Ile de France…), Johannes Le Pennec choisit ensuite de réaliser sa vocation première : la direction d’orchestre. Formé notamment auprès d’Adrian McDonnell et de Julien Leroy, son parcours l’a amené à diriger des formations telles que l’Orchestre National de Bretagne, l’Orchestre National de Metz, l’Orchestre Régional de Normandie, l’Orchestre Victor Hugo – Franche Comté, le Scoring Orchestra, les Ondes Plurielles, l’orchestre Note et Bien, les Clés d’Euphonia ou l’Orchestre d’Harmonie de Levallois et à collaborer avec la compagnie Divinopéra ou les Chœurs de Radio-France.
Il a été nommé chef associé de l’Orchestre Symphonique Maurice Ravel, l’amenant à travailler sur différentes productions d’opéra (Carmen, la Bohème, Pagliacci…) et est directeur musical de l’Orchestre Symphonique Paris-Saclay, à la tête duquel il dirige un large répertoire et accompagne des solistes tels que Marc Coppey, Hervé Joulain ou Jonathan Fournel. En 2023, il est nommé Directeur musical de l’Orchestre Saint Germain et assiste Myung-Whun Chung dans la Symphonie du Nouveau Monde de Dvorak à l’occasion des 70 ans du Lycée International de Saint-Germain-en-Laye.
Dans le domaine de la musique contemporaine, il participe notamment au concert d’ouverture du Festival Présences dédié Thierry Escaich, à la création de la nouvelle version de l’opéra le Premier cercle de Gilbert Amy à l’Opéra de Massy et il dirige la création de l’opéra-conte “Nadir” de Matthieu Stefanelli.
Dans l’univers du cinéma, en collaboration avec le compositeur Pascal Le Pennec, il enregistre les bandes originales des long-métrages d’animation : la Trilogie des Limbes de Eric Bu (Prix France 2 Short Film Corner, Festival de Cannes 2009), Le Tableau (Prix SACEM de la meilleure musique de film au Festival International du Film Francophone de Tübingen-Stuttgart 2012), Louise en Hiver (nommé pour le prix SACEM-France-Musique de la musique de film 2017), Slocum de Jean-François Laguionie (avec l’Orchestre National de Bretagne, sortie en 2024), et Bayala, à la tête du Scoring Orchestra. Toujours en collaboration avec l’ONB, il enregistre la BO du film Le Pharaon, le sauvage et la princesse de Michel Ocelot (nommée également au prix des auditeurs France Musique-SACEM 2023). Enfin il crée la partition écrite par Marc-Olivier Dupin pour le ciné-concert l’Homme qui plantait des arbres de Frédéric Back avec l’Orchestre Régional de Normandie.
Titulaire du Diplôme d’Etat et du Certificat d’Aptitude de professeur de violoncelle, passionné de pédagogie et de transmission, Johannes Le Pennec enseigne au CRI de Palaiseau (91).

 


Denis THUILLIER, chef de chœur


Denis Thuillier grandit en musique : chant choral au sein de la chorale ACJ La Brénadienne, piano et solfège puis direction de chœur dans la classe de Marianne Guengard au conservatoire du 7e arrondissement de Paris. Il se forme ensuite aux côtés de Pierre Calmelet, René Falquet, Michel-Marc Gervais, Joël Suhubiette et Bernard Tétu. Parallèlement, en tant que ténor, Denis a suivi la classe de chant d’Agnès Mellon et a chanté au Chœur national des jeunes À Cœur Joie sous la direction d’Antoine Dubois, ainsi que dans l’ensemble vocal Jean Sourisse.
Chef de chœur professionnel depuis 2004, il dirige aujourd’hui de nombreux chœurs de tous âges et de tous styles, passant avec bonheur du jazz à la musique classique ou au gospel, au sein d’écoles de musique, de lycées ou d’associations, dont Note et Bien depuis 2003. Il est régulièrement sollicité pour diriger d’autres chœurs en France et à l’étranger, des ateliers choraux dans des festivals (dont les Choralies 2019), ou pour encadrer des formations de chef de chœur. Il a par ailleurs créé en 2013 une société de conseil auprès des entreprises, appelée VoCA (Voca.fr), qui organise des ateliers vocaux dans des contextes aussi variés que des séminaires d’entreprise, des projets pédagogiques ou de l’évènementiel participatif.

 


Note et Bien, l’association


Fondés en octobre 1995, les chœur et orchestre Note et Bien rassemblent environ cent cinquante chanteurs et instrumentistes amateurs dans différents types de formations musicales : ensemble vocal à quatre voix, a cappella ou avec orchestre, orchestre seul, accompagnant régulièrement des solistes (amateurs ou jeunes professionnels, qui jouent à titre bénévole), ensembles de musique de chambre, etc. Ayant pour vocation de partager la musique, l’association Note et Bien organise deux types de concerts : les premiers sont donnés dans des lieux comme des foyers sociaux ou des maisons de retraite ; les seconds sont des concerts plus classiques, comme celui de ce soir, qui aident des associations à financer certains de leurs projets. L’association Note et Bien propose ainsi quatre séries de concerts dans l’année.

Le chœur :
Cécile Angebault, Marguerite Aurenche, Patrick Bacry, Jean-Baptiste Beausire, Jean-Emmanuel Bessière, Marie-Cécile Bessière, , Jacques Brodin, Francis Bruckmann, Hélène Chevallier, Clémence Dardel, Anne-Laure de Coincy, Emmanuel de Courcel, Nicolas Del Gallo, Marie-Laure Demoures, Marie Devaine, Pauline Dumigron, Emmanuelle Enrici, Barbara Frijlink, Clémence Garde, Benoit Gaspard, Céline Genevrey, Bénédicte Genthon, Jean-François Germain, Blandine Gobin, Émilie Grardel, Fabien G’sell, Marielle Guy, Nadia Hardy-Dessources, Marianne Hervé, Julie Kauffmann, Cécile Kolb, Justine Lambert, Valérie Lavallart, François Lemaire, Marie-Claire Magnié, Miriam Mahé, Laurent Maringe, Sophie Marzin-Michelet, Éric Maynard, Vincent Mercey, Bertrand Michelet, Gwendoline Michelet, Tanguy Michelet, Sylvie Moulin, Élizabeth Muller, Mickaël Munoz, Sandra Munoz, Franck Nycollin, Karin Perrot, François Petit, Olivier Thésée, Phuong Mai Tran, Sophie Vanheeghe.

L’orchestre :
Violons : Cécile Balut, Theodore Bouchez, Muriel Boulan, Vincent Boussus, Cécile Daulard, Julie Demargne, Jean-Christophe Gavrilov, Gilles-Marc Guerrin, Fabrice Guerrini, Sabine Hauchard, Claire Lagarde, Arnaud Leclerc, Yolande Le Luyer, Rodica Marmier, Wissal Naceur, Ruth Nelson, Nathalie Pradelle, Élisabeth Ricouard, Félix Thomann, Nadège Vauclin, Léo Zaradzki

Altos : Pierre-Louis Cornilus, Vanessa Durand, Aliette Gallet, Christine Hagimont, Julien Haussy, Naoto Nozaki, Paul O’Brien, Annick Savornin

Violoncelles : Sophie Baudry, Marie-Pascale Beschet, Irène Besson, Isabelle Bloch, François Clanché, Ivan Delbende, Anne-Marie Lézine, Sandrine Tugend

Contrebasses : Jean-Paul Baldacci, Gérard Dulot

Harpe : Odile Tring

Flûtes : Philippe Manzano, Fabienne Sanyas
Piccolo : Carmen Jaimes Martin

Hautbois : Antoine Gatignol, Véronique Lhermitte
Cor anglais : Sylvain Fournier

Clarinettes : Christine Poinsot, Isabelle Robert-Bobée
Petite Clarinette : Romain Tardy
Clarinette basse : Philippe Mast

Bassons : Dominique Berio, François Levy-Bruhl
Contrebasson : Sébastien Deloustal

Cors : Jean-François Cartier, Jean Marc Coïc, Thierry Duverger, Stéphane Legrand

Trompettes : Olivier Delaigue, Markus Froembling, Julien Robert

Trombones : Olivier Chaize, Simon Jullion, Emmanuel Moreau
Tuba : Jean Modry

Piano : Fabien G’Sell
Percussions : Léon Clanché, Jairo Coronado, Jean-Côme Philippe, Nicolas Rouvre, Nicolas Stoliaroff-Pépin.


Prochains concerts Note et Bien : 22, 24 et 25 juin 2023 : Requiem de Dvorak

Si vous souhaitez être informé de nos prochains concerts, merci d’envoyer votre demande à contact@note-et-bien.org ou rendez-vous sur notre site note-et-bien.org.

Laisser un commentaire