Programme des concerts d’octobre 2024

PROGRAMME
10, 12 et 13 OCTOBRE 2024

 

Max BRUCH – Double concerto pour alto et clarinette

Ernest BLOCH – Suite hébraïque pour alto et orchestre

Félix MENDELSSOHN – Symphonie n°5Réformation


Marc DESMONS
, alto
Jérôme HILAIRE, clarinette
Orchestre NOTE ET BIEN
Johannes LE PENNEC, direction

 

PARTICIPATION LIBRE AU PROFIT DE

 

Jeudi 10 octobre 2024 à 20h30
Église Saint-Joseph-Artisan 214 rue La Fayette, Paris 10ème
Participation libre au profit de
Les P’tits Doudous de Trousseau Quand se faire opérer devient un jeu d’enfant….des gommettes contre le stress du bloc opératoire.

Samedi 12 octobre 2024 à 21 heures
Église Saint-Antoine des Quinze-Vingts57 rue Traversière, Paris 12ème
Participation libre au profit de
Ariane Un séjour thérapeutique au Printemps de Bourges pour les jeunes autistes de l’association

Dimanche 13 octobre 2024 à 16 heures
Église Saint-Michel des Batignolles1 place Saint-Jean, Paris 17ème
Participation libre au profit de
Sourire d’enfants Rénovation et équipement des dortoirs d’une école d’un village Hmong dans le Nord du Vietnam


Pour ses prochaines sessions, l’association Note et Bien recherche un lieu, accessible en soirée et le week-end, permettant les répétitions du chœur et de l’orchestre (jusqu’à 100 musiciens). Si vous pouvez nous aider afin que Note et Bien continue sa vocation de soutien de projets sociaux ou humanitaires : contact@note-et-bien.org


Prochains concerts Note et Bien : décembre 2024…



Double Concerto pour clarinette et alto en mi mineur, op. 88
Max Bruch (1838, Cologne – 1920, Berlin)

Max Bruch écrit sa première symphonie à l’âge de 14 ans et décroche une bourse de la Fondation Mozart, qui lui permet de partir étudier à Francfort. Son premier opéra, Scherz, List und Rache (Plaisanterie, ruse et vengeance), d’après un singspiel de Goethe, est créé le 14 janvier 1858 à Cologne. Professeur de musique et chef d’orchestre – il dirige plusieurs chœurs et orchestres à Coblence, Berlin, Liverpool ou encore Breslau –, Bruch se fait surtout connaître, de son vivant, pour ses œuvres vocales, dont cinq oratorios, une cantate et trois opéras. Son catalogue est étoffé, même si la postérité ne retiendra qu’une poignée d’œuvres. C’est cependant pour la beauté romantique de ses œuvres concertantes qu’il est aujourd’hui célébré. Son Concerto pour violon n°1 en sol mineur (1868) est un chef-d’œuvre dont la popularité ne tarit pas. Sa Fantaisie écossaise (1880) et le Kol Nidrei (1888) pour violoncelle et orchestre occupent également une place importante dans le répertoire. Au cours de sa carrière prolifique de compositeur, Bruch est resté attaché au style romantique de sa jeunesse, refusant la modernité de Wagner ou de Liszt.
Figure incontestée de la musique allemande, il enseigne la composition à l’Académie royale des arts de Berlin depuis 1891. En 1908, Max Bruch fête ses soixante-dix ans et proclame qu’il est temps pour lui de cesser de composer. Est-ce cette liberté retrouvée ? Les années 1910 à 1912 voient jaillir une nouvelle série de partitions, notamment la Romance pour alto et orchestre, une Fantaisie pour deux pianos suivie d’un Concerto pour deux pianos pour les mêmes interprètes, les sœurs Sutro, et ce magnifique Concerto pour clarinette et alto.
Représentant le medium de leurs familles respectives, les bois et les cordes, la clarinette et l’alto ont des tessitures si proches que Johannes Brahms avait envisagé que les altistes puissent jouer ses deux sonates pour clarinette et piano (1894) sans en changer une note. Pour mettre en valeur le talent de son fils clarinettiste, Max Felix (1884-1947), Bruch rassemble les deux instruments en 1910 dans ses Huit Pièces pour clarinette, alto et piano op. 83, avant de leur confier ce concerto l’année suivante. Dans les deux cas, c’est un ami du compositeur, Willy Hess, qui tient la partie d’alto. Le concerto est créé le 5 mars 1912 sur la base navale de Wilhelmshaven, dans le nord de l’Allemagne, devant un parterre d’officiers de marine.
S’ouvrant sur une cadence de chaque instrument ponctuée d’accords orchestraux, le concerto réunit bientôt la clarinette et l’alto dans une mélodie entrelacée – un procédé que l’on retrouve d’ailleurs dans le Double Concerto de Brahms (les passages les plus inspirés de la musique de Bruch s’éloignant rarement des modèles brahmsiens). C’est à ce moment-là qu’ils entament le dialogue le plus harmonieux, le reste du mouvement se déroulant de manière rhapsodique. Il s’ensuit un intermezzo central plus fluide qui joue sur les qualités de chaque instrument soliste, la clarinette faisant flotter une mélodie exquise au-dessus du moelleux des cordes de l’alto. Même dans ce mouvement à l’écriture plus dense, Bruch prend soin de ne pas occulter les sonorités plus intérieures de l’alto. L’exubérant finale est lancé par une vigoureuse fanfare de trompettes et timbales (instruments jusque-là très discrets) et les deux solistes y rivalisent de brio jusqu’à la conclusion.
À l’instar de Saint-Saëns (1835-1921), son quasi-contemporain, Bruch a débuté comme enfant prodige et s’est affirmé comme un talent original mais sans vraiment évoluer dans son style, finissant par être rattrapé, puis dépassé par le temps. Le concerto est encore profondément romantique et tonal, plus proche du langage de Brahms, Mendelssohn ou Schumann que de celui des compositeurs contemporains (songeons que 1911 voit naître Petrouchka de Stravinski et Le Château de Barbe-Bleue de Bartók, que Debussy est en pleine écriture de ses Préludes pour piano et que Schönberg fera créer Pierrot lunaire l’année suivante).


Suite hébraïque pour alto et orchestre
Ernest Bloch (1880, Genève – 1959, Portland, USA)

Compositeur suisse d’origine juive, naturalisé américain, le compositeur, violoniste, pédagogue et chef d’orchestre Ernest Yitzhak Bloch est une figure à part dans l’histoire de la musique au XXe siècle. « Je suis, moi-même, un fossile absolument perdu en cette époque à laquelle je n’appartiens pas » ; « J’écris pour la douzaine d’êtres humains qui comprennent par-delà une musique qui se rit de la mode, les vérités éternelles que j’ai tâché, humblement, d’exprimer. »
Il étudie d’abord le violon sous la direction de Louis Rey et la composition avec Émile Jaques-Dalcroze, puis avec Eugène Ysaÿe et François Rasse à Bruxelles où il s’initie également aux conceptions du franckisme sur la musique cyclique que l’on retrouvera dans ses compositions. En 1910, il est professeur de composition au Conservatoire de Lausanne et à Neuchâtel, puis émigre aux États-Unis en 1916 suite aux très nombreux échecs endurés dans son pays (surtout son opéra, le seul, Macbeth et le refus de sa candidature au poste de chef d’orchestre à Genève).
Il est d’abord professeur à la Mannes School de New-York, puis directeur de l’Institut de Musique de Cleveland, à la tête du Conservatoire de San Francisco (1925-1930) et enfin de 1940 à 1952, il enseigne à l’Université de Portland (Oregon). Il prendra la nationalité américaine en 1924.
Ernest Bloch reste connu, surtout aux États-Unis. Sa production d’œuvres pour orchestre, piano, musique de chambre et musique vocale est importante. Très créatif, ses influences vont de Richard Strauss, à Debussy, Moussorgski, mais aussi Bach, Palestrina, Beethoven. Son œuvre, empreinte d’expression sacrée et de haute spiritualité, se rattache au mouvement néo-classique. Sa rencontre en 1905 avec l’écrivain nationaliste juif Edmond Fleg est un choc culturel pour lui : Fleg lui apportera la révélation de ce qu’il est vraiment et il se plonge totalement dans l’étude de ses racines juives.
Le compositeur, considéré comme le « chantre d’Israël » à partir de 1915, puise dans la Bible l’inspiration à de nombreuses œuvres. Ernest Bloch a adapté des éléments musicaux traditionnels et nouveaux à des compositions très dramatiques souvent inspirées de thèmes philosophiques, poétiques ou religieux. Il n’a pas cité comme Chostakovitch, Prokofiev ou Ravel des thèmes juifs, il les a inventés dans une sorte de folklore imaginaire, comme Bartók le fit avec son folklore hongrois ou roumain. Ainsi, il a voulu retrouver le souffle biblique et magnifier l’histoire du peuple juif par sa musique originale : « Il n’est pas dans mon intention ni dans mon souhait de travailler à la restauration de la musique juive. Je ne veux pas baser ma musique sur des mélodies plus ou moins authentiques. Je ne suis pas un archéologue. Je crois que la chose la plus importante est d’écrire de la musique sincère et bonne, la mienne. Ce qui vraiment m’intéresse est l’esprit hébraïque. Cette âme complexe, ardente, agitée que la bible fait vibrer en moi. La vigueur des Patriarches, la violence du livre des Prophètes, l’amour brûlant de la justice, la douleur et la grandeur du livre de Job, la sensualité du Cantique des Cantiques. Tout cela est en nous, tout cela est en moi, et c’est la meilleure part de moi-même » déclare Bloch et il explique mieux que nous toute sa musique ainsi.
En 1950, la Fédération de Chicago de l’Union des congrégations hébraïques américaines organisa une semaine de célébration de la musique de Bloch pour marquer le 70e anniversaire du compositeur. L’altiste Milton Preves, qui avait interprété la Suite pour alto et orchestre de Bloch (1919) lors de la célébration, demanda au compositeur d’écrire des pièces pour alto similaires à Baal Shem (pièce pour violon et orchestre de 1939). Bloch commença à travailler sur Five Jewish Pieces pour montrer sa gratitude après l’événement de Chicago puis finalisera la Suite hébraïque.
La Suite Hébraïque s’inspire de sources juives traditionnelles, comme le son du shofar, tandis que Bloch explore son héritage judaïque. En trois mouvements, initialement composée pour alto et piano en 1951, Ernest Bloch l’arrange ensuite pour alto (ou violon) et petit orchestre.
Le premier mouvement, Rhapsodie (Andante moderato), est énergique, avec une émotion à peine réprimée. Un rythme de marche et un thème passionné de l’alto caractérisent le deuxième mouvement, intitulé Processional (Andante con moto). Le finale, Affirmation (Maestoso), s’ouvre et se ferme avec un thème à pleine voix sur un rythme cadencé et dansant, encadrant une section centrale douce et gracieuse.


Symphonie N°5 en ré majeur op. 107 « Réformation »
Felix Mendelssohn-Bartholdy (1809, Hambourg – 1847, Leipzig)

Compositeur, chef d’orchestre et pianiste allemand du début de la période romantique, Felix Mendelssohn-Bartholdy est un enfant surdoué. Il grandit dans des conditions idéales au sein d’une famille unie, aimante, riche, d’un très haut niveau intellectuel et culturel. Dès sa plus tendre enfance, il côtoie savants, artistes, philosophes, scientifiques et reçoit une éducation rigoureuse et très diversifiée. Après des succès précoces en Allemagne, il voyage dans l’Europe entière et est particulièrement bien accueilli en Grande-Bretagne, où, au cours de ses dix visites, sont créées plusieurs de ses œuvres majeures. Contemporain de Chopin, Liszt, Wagner et Berlioz, il laisse une œuvre très féconde pour sa courte vie de 38 ans (symphonies, concerti, oratorios, ouvertures, musique de scène, œuvres pour piano seul, œuvres pour orgue seul et musique de chambre).
Issu d’une famille juive mais convertie au protestantisme, Mendelssohn garde un grand amour de la musique religieuse (il « ressuscita » entre autres Les Passions de Bach, tombées dans l’oubli depuis un siècle). Le 2 septembre 1829, Mendelssohn fait part à sa famille d’un nouveau projet : composer une symphonie pour le tricentenaire de la Confession d’Augsbourg (texte fondateur de sa foi de 1530) qui doit être célébré le 25 juin suivant.
Pour diverses raisons politiques et religieuses son œuvre ne sera pas créée en 1830, mais seulement deux ans plus tard, en privé, avec un succès mitigé, et si elle a été jouée à Londres elle a été refusée à Paris. Aussi déçu que sévère envers lui-même, Mendelssohn s’est désintéressé de son ouvrage au point de renoncer à le publier ; son rejet regrettable, qui a influencé la postérité comme si la Réformation (ou plutôt Réforme) était à demi manquée, exige réparation : la Cinquième est largement aussi splendide que les deux précédentes, l’Écossaise et l’Italienne.
Les premier et quatrième mouvements citent des thèmes religieux, l’un avec tension, l’autre avec des accents de triomphe, le finale constituant une sorte de salut qui répond aux conflits du premier volet. Avec un œcuménisme musical, Mendelssohn utilise aussi bien un thème grégorien, une formule catholique, qu’un fameux choral de Martin Luther, lequel composait à ses heures pour les besoins de sa cause. L’aspect programmatique ou commémoratif de l’ouvrage s’en tient là ; les mouvements centraux sont simplement le scherzo et l’andante d’une symphonie romantique, qui ne déparent en rien l’équilibre de l’ensemble.
L’introduction lente du premier mouvement, en entrées successives très mystérieuses, cite le Magnificat et le Nunc dimittis grégoriens : reptation des cordes et réponses lumineuses, quoiqu’un peu interrogatives, des bois ; ce préambule, conduit en un crescendo ou finissent par s’agréger cuivres et timbales, s’arrête au seuil d’un motif angélique, l’Amen de Dresde (une intervention chantée traditionnelle et catholique en usage dans cette ville) que Wagner reprendra dans Parsifal pour suggérer le Graal. S’ensuit une forme sonate énergique, qui place l’argument religieux sous le signe de l’épopée : un premier thème martial, très vertical, un « pont » agité et tempétueux, un second thème tendre et plaintif : orages de l’âme que le développement se charge d’agiter avec des effets houleux et marins, proches de la Grotte de Fingal. L’Amen de Dresde, sorte d’apparition pacifique, y met un terme et sert d’articulation pour introduire la réexposition, expressive et assez libre. La coda, ou les appels pressants de cuivres dominent le grondement des cordes, s’achève sur une cadence plagale, caractéristique de la musique sacrée.
Le scherzo, d’allure un peu folklorique et de la même veine que les Troisième et Quatrième Symphonies, bondit légèrement dans la sonorité fraîche des bois. Le « trio » central suscite une chaleureuse mélodie des violoncelles et altos ; la structure de la pièce, d’abord strictement traditionnelle, se libère dès ce moment de ses reprises pour s’abandonner au plaisir mélodique, comme si elle respirait une bouffée de grand air. Le retour de la première partie se perd dans des sonorités lointaines et se prolonge en une coda un peu féerique et malicieuse, sur des notes piquées de violons : quel que soit le sérieux de l’engagement religieux chez Mendelssohn, l’auteur du Songe d’une nuit d’été ne peut s’empêcher d’inviter quelques lutins.
Le bref andante confie aux cordes une cantilène, un peu dans l’esprit des Romances sans paroles, mais chargée de mélancolie et de tourment secret. Ces cordes chantent seules, assorties uniquement de quelques échos de bassons et flutes, sauf dans les dernières mesures ou cuivres et timbales soutiennent discrètement la conclusion. Cette courte tranche de spleen prépare parfaitement l’avènement, sans interruption, du célèbre choral de Luther, Eine feste Burg ist unser Gott (Notre Dieu est une solide forteresse), thème principal du finale. Il est récité en entier, dans un crescendo subtil : il commence mystérieusement à une flute seule, se trouve aussitôt harmonisé par tous les bois tel un petit orgue, et se solidifie avec solennité en tutti : ainsi est symbolisée la protection inébranlable du Divin.
Le finale est une heureuse association de la forme sonate, ici, sans développement, avec le principe baroque du choral varié ; l’ensemble passe de l’un à l’autre avec un souffle convaincant, et même avec gaîté. Dès que le choral a été énoncé, l’allegro vivace le reprend dans un tempo entreprenant, en imitations, comme s’il l’impliquait dans une course. Puis surgit le vrai premier thème de la forme sonate, une marche à l’unisson très affirmée. Un fugato, exercice à la Johann Sebastian Bach récrit à la mode romantique, sert de « pont » vers un deuxième thème pimpant, petit cortège des bois qui semble provenir du Songe (… fées et lutins). A la place d’un développement, qui alourdirait la structure, Mendelssohn préfère le chant émouvant et lyrique des violoncelles et bassons sur les petites phrases intercalaires du choral. La réexposition exalte avec bonheur les thèmes, superpose au fugato le choral en valeurs longues en lui attribuant la puissante couleur « d’orgue » des trombones et de presque tous les vents. Le deuxième thème, joyeusement et orchestralement étoffé, glisse tout naturellement vers une coda généreuse où le choral de Luther, dans toute sa force, semble dépasser sa confession et vouloir embrasser l’universalité.


Johannes LE PENNEC, chef d’orchestre

Johannes Le Pennec est chef invité de l’Orchestre National de Bretagne, l’Orchestre Régional de Normandie, l’Orchestre Ostinato, des Ondes Plurielles, de Note et Bien, des Clés d’Euphonia et collabore avec l’Orchestre d’Harmonie de Levallois, Divinopéra, l’Orchestre Victor Hugo-Franche Comté, le Scoring Orchestra et les Chœurs de Radio-France. Il est Directeur musical de l’Orchestre Symphonique Paris-Saclay et de l’Orchestre Saint Germain pour lequel il assiste par ailleurs Myung-Whun Chung. Il accompagne des artistes tels que Marc Coppey, Hervé Joulain, Jonathan Fournel, Vanessa Wagner, Marianne Croux, David Kadouch, Michel Tirabosco, Shigeko Hata… En musique contemporaine, il participe au concert d’ouverture du Festival Présences dédié à Thierry Escaich, à la création de la nouvelle version de l’opéra le Premier cercle de Gilbert Amy à l’Opéra de Massy ; il dirige la création de l’opéra Nadir de Matthieu Stefanelli, la création parisienne de l’Ile des Jamais trop tard de Sarah Lyanne Lewis à la Seine musicale et la création de Kenson, concerto pour Bagad d’Arthur Lavandier. Au cinéma, il enregistre les bandes originales de plusieurs longs-métrages de Jean-François Laguionie ainsi que celle du film Le Pharaon, le sauvage et la princesse de Michel Ocelot. Passionné de transmission et de pédagogie, titulaire du Certificat d’Aptitude de professeur de violoncelle, il enseigne au CRI de Palaiseau (91).


Marc DESMONS, alto

Musicien complet, Marc Desmons mène simultanément une carrière de chef d’orchestre, d’altiste et d’enseignant. Il dirige l’Orchestre Philharmonique de Radio France à plusieurs reprises : en septembre 2021 pour la création de 6db d’Oscar Bianchi à l’occasion de son concert d’ouverture de saison ; en 2019, dans un programme de créations pour l’académie du festival ManiFeste; en 2014 pour l’enregistrement d’un Alla Breve (Anne Montaron, France Musique) consacré au compositeur Stefano Bulfon. Il collabore avec l’Orchestre de la Radio suédoise comme assistant d’Esa-Pekka Salonen, pour une création symphonique de Jesper Nordin lors du Baltic Sea Festival 2018. Il est invité par l’Orchestre d’Auvergne à diriger une série de concerts pédagogiques (Stravinski, Toldra, Britten). Sa passion pour la voix le conduit à aborder divers répertoires allant de la Messe en si au Chant de la Terre en passant par Les Brigands d’Offenbach. Après avoir été au cœur de l’ensemble TM+ et de ses musiciens en tant qu’altiste, Marc Desmons en devient le premier chef invité et dirige différents temps forts de la vie de l’Ensemble, comme Revolve – spectacle chorégraphique sur Vortex Temporum de Gérard Grisey – et Ypokosmos – oratorio d’Alexandros Markeas – repris de nombreuses fois notamment à l’Opéra de Massy. Il s’engage dans le programme socio-éducatif DÉMOS, collabore avec l’Orchestre à Plectres Régional Auvergne Rhône-Alpes et développe la pratique des concerts commentés avec l’orchestre Les Clés d’Euphonia.
Marc Desmons a dirigé en avril 2024, pour France Culture, un concert-fiction sur La Petite Sirène avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Parmi ses projets à venir, il dirigera Symphonie Villes-Monde, projet participatif avec de nombreux groupes de musiciens amateurs autour de l’ensemble TM+. Comme altiste, il participe en 2022 au projet d’octuors (Mendelssohn et Enesco) avec les quatuors Belcea et Ébène. Il a assuré la création de la Fantaisie-Concerto de Graciane Finzi pour le festival Présences 2019. Il est l’invité du mythique Festival de musique de chambre de Marlboro, et est le partenaire régulier de Liza Ferschtman, Pierre Fouchenneret, Antoine Lederlin (Quatuor Belcea). Depuis 2010, Marc Desmons est premier alto solo de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, après avoir été deuxième alto solo de l’Orchestre de l’Opéra national de Paris. Il est lauréat du Concours International Lionel Tertis et a obtenu, en 1995, le 3e Prix du Concours International de Moscou Yuri Bashmet. Pour le label Saphir, il a enregistré Lachrymae de Benjamin Britten avec l’Orchestre d’Auvergne, sous la direction d’Armin Jordan. Il enseigne l’alto au CNSMD de Paris et participe aux académies MMCJ (Yokohama) et MusicAlp (Tignes).


Jérôme HILAIRE, clarinette

Jérôme Hilaire est clarinettiste à la Musique de la Préfecture de Police de Paris depuis septembre 2016. Il enseigne la clarinette au C.R.R. de Créteil. Auparavant il a été chef de la Musique de la Police Nationale de 2009 à 2015, après en avoir été clarinette solo pendant 18 années. Deuxième prix du concours international de clarinette de Dos-Hermanas-Séville en 1992, il a également remporté trois prix internationaux dans les concours d’Illzach (1997) et de Paris (U.F.A.M 1996), avec le quatuor de clarinettes Edison, et de Vierzon (1994) avec le pianiste Emmanuel Olivier.
Après une formation initiale à la direction d’orchestre auprès de Nicolas Brochot, il se perfectionne ensuite à l’étranger (Russie, Bulgarie, Allemagne) avec Colin Metters, Leonid Korchmar et Boris Hintchev. Il a dirigé depuis les orchestres Pasdeloup, les solistes de l’orchestre Colonne, la Thüringen Philharmonie, l’opéra de Bourgas, l’orchestre de Douai région Nord Pas-de-Calais et l’O.S.K, seul orchestre de la République Démocratique du Congo. Il a dirigé les comédies musicales Un violon sur le toit au Casino de Paris et Les Misérables au Trianon.
Il dirige régulièrement les orchestres amateurs Note et Bien et Ut Cinquième.
À la tête de la Musique de la Police Nationale, il a développé de nombreux projets musicaux, en partenariat avec des solistes instrumentaux (Thomas et Romain Leleu, Feeling Brass Quintet, Vahan Mardirossian, Guy Touvron, Nicolas Prost, Vincent Warnier, Jean-Luc Thellin, François Sauzeau) ou vocaux (Elisabeth Moussous, Anne Ducros). Son intérêt pour le répertoire original pour orchestre à vents est constant. Il a été invité en 2011 à diriger l’orchestre de la Police Nationale Russe, lors de leur concert annuel de gala au Kremlin à Moscou. Leur participation au festival La folle Journée 2013, pour une série de 15 concerts en région et à Nantes a apporté une grande visibilité publique et médiatique.
Il a dirigé le 4 Juin 2023 le concert A tout Vents à la Philharmonie, concert monstre participatif assemblant près de 500 musiciens pour un programme célébrant l’orchestre à vent. En septembre 2023, il a pris la direction musicale de l’orchestre d’harmonie Brassage.


Note et Bien, l’association

Fondés en octobre 1995, les chœur et orchestre Note et Bien rassemblent environ cent cinquante chanteurs et instrumentistes amateurs dans différents types de formations musicales : ensemble vocal à quatre voix, a capella ou avec orchestre, orchestre seul, accompagnant régulièrement des solistes (amateurs ou jeunes professionnels, qui jouent à titre bénévole), ensembles de musique de chambre, etc. Ayant pour vocation de partager la musique, l’association Note et Bien organise deux types de concerts : les premiers sont donnés dans des lieux comme des foyers sociaux ou des maisons de retraite ; les seconds sont des concerts plus classiques, comme celui de ce soir, qui aident des associations à financer certains de leurs projets. L’association Note et Bien propose ainsi quatre séries de concerts dans l’année.

L’orchestre

Violons : Cécile Balut, Laurent Combier, Alice Cousin-Crespel, Cécile Daulard, Julie Demargne, Benjamin Duval, Anne-Claire Femeau, Daniel Flesch, Martine Gagnepain, Benoit Gaspard, Virginie Guerin Faba, Gilles-Marc Guerrin, Delphine Hainos, Sabine Hauchard, Izabela Jaskulska, Corentin Jego-Delacourt, Claire Lagarde, Yolande Le Luyer, François Levy-Bruhl, Victoire Nguyen-Rouault, Naoto Nozaki, Élisabeth Ricouard, Carsten Sprotte, Joëlle Ye-Sebbag.
Altos : Frédérique Clanché, Pierre-Louis Cornilus, Julie Cousin, Aliette Gallet, Christine Hagimont, Sarah Lambert, Annick Savornin, Didier Wolf.
Violoncelles : Marie-Pascale Beschet, Irène Besson, Isabelle Bloch, François Clanché, Christophe Davoult, Ivan Delbende, Christophe Hellio, Cécile Ozanam, Sandrine Roth-Tugend.
Contrebasses : Gérard Dulot, Béatrice Duvauchel.
Harpe : Emma Le Priol.
Flûtes : Philippe Manzano, Fabienne Sanyas.
Hautbois : Antoine Gatignol,
Hautbois / Cor anglais : Véronique Lhermitte.
Clarinettes : Isabelle Robert-Bobée, Philippe Mast.
Bassons : Dominique Berio, Yves Le Borgne.
Contrebasson : Sébastien Deloustal
Cors : Jean-Marc Coïc, Thierry Duverger, Stéphane Legrand, Anaïs Libolt.
Trompettes : Olivier Delaigue, Markus Froembling, Éric Le Gouëz.
Trombones : Olivier Chaize, Stanimir Dobrev, Simon Jullion.
Percussions : Jean-François Cartier, Jairo Coronado.


Prochaines séries de concerts Note et Bien
12, 14 et 15 décembre 2024 – Mozart, Requiem
Direction : Charles Hervet

Si vous souhaitez être informé de nos prochains concerts,
contact@note-et-bien.org

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