Programme des concerts de juin 2025

12, 14 et 15 juin 2025

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Cantate BWV 150
J.S. BACH

Symphonie n°1
J. BRAHMS

Chœur et Orchestre de l’association Note et Bien

Bianca Chillemi, direction

Toni Catherine, soprano

Angélique de Bellefon, cheffe de chœur

Participation libre au profit des associations :

Jeudi 12 juin 2025 à 21 heures
Église Saint-Denys-du-Saint-Sacrement – Paris 3e

SESEP – Aider la prise en charge des enfants handicapés du centre Medipsyp au Congo, par la formation et par l’ergothérapie

Samedi 14 juin 2025 à 21 heures
Église Saint-Gabriel – Paris 20e

Sol’Su & Cœur en partage  – Soutenir un projet humanitaire étudiant pour construire deux salles de classe au Bénin.

Dimanche 15 juin 2025 à 15 h 30
Église Saint-Michel des Batignolles – Paris 17e

Le Pont – Organiser des sorties solidaires à Paris pour des personnes isolées et créer du lien par la culture


Nos prochains concerts


Cantate BWV 150 « Nach dir, Herr, verlanget mich »
Johann Sebastian Bach (1685–1750)

Travailleur infatigable, curieux, Johann Sebastian Bach sut découvrir toutes les merveilles du monde musical pour les assimiler et en faire surgir un message neuf. Avec lui, la polyphonie occidentale a trouvé son parachèvement et la musique sacrée a atteint sa plus haute expression. Il construisait ses œuvres avec une rigueur presque mathématique, usant d’effets de miroir, d’écho et de symétrie. Il fut en particulier le grand maître de la fugue, du prélude, du choral, de la cantate religieuse et de la suite, et reste aujourd’hui admiré pour sa maîtrise du contrepoint.

Cette sublime cantate en si mineur, une tonalité chère à Bach, est une œuvre de jeunesse qui fascine par sa cohérence et sa ferveur intérieure.
Probablement composée entre 1704 et 1707, alors que Johann Sebastian Bach occupe un poste d’organiste à Arnstadt (ou Mühlhausen), la cantate BWV 150 [Vers toi, Seigneur, j’aspire] est l’une des plus anciennes œuvres vocales sacrées qui nous soient parvenues. Sa visée spirituelle suggère une fonction liturgique.
Le texte, tiré librement du Psaume 25, est partiellement paraphrasé et enrichi de vers supplémentaires, anonymes, typiques de la piété luthérienne du début du XVIIIe siècle. L’ensemble de l’œuvre est une méditation sur l’attente du salut, la souffrance du fidèle et sa confiance résolue en Dieu.
Travail contrapuntique affiné, expressivité harmonique, grande sensibilité textuelle : l’écriture, encore empreinte de la tradition du motet allemand et de modèles prébachiens comme Pachelbel ou Buxtehude, révèle de nombreux traits stylistiques propres à Bach.
La cantate est écrite pour un petit effectif instrumental (violons, violoncelles, contrebasse et un basson) et un chœur à quatre voix. Elle se compose de sept mouvements, alternant sinfonia, airs, mouvements choraux et chorals.
Le dernier mouvement, une chaconne chorale sur basse obstinée, anticipe la puissance structurelle et expressive que Bach portera à son apogée dans ses cantates de Leipzig. Forme et signification spirituelle se marient à merveille, au service d’une musique sobre, intense et théologique.


Symphonie n°1
Johannes Brahms (1833-1897)

Johannes Brahms fait partie de cette génération de compositeurs romantiques vouant un culte sans limite à l’œuvre des maîtres que sont Bach, Mozart et Beethoven. Formé dès son plus jeune âge au piano, il se révèle rapidement être un instrumentiste virtuose, si bien que son ami violoniste Joseph Joachim l’introduisit à l’âge de 20 ans auprès de Franz Liszt puis de Robert Schumann. Ce dernier l’aide alors en faisant son éloge dans sa revue musicale et en demandant à un éditeur de publier certaines de ses compositions. Au fil des années, Brahms devient célèbre en Allemagne puis dans toute l’Europe, très sollicité comme professeur, pianiste ou chef d’orchestre.
Son œuvre importante ne comporte pas d’opéra mais est constituée aussi bien de musique vocale qu’orchestrale ou de chambre et s’inscrit dans la tradition musicale de toute l’Europe. Attaché comme Schubert à la thématique populaire, possédant le sens du lyrisme d’un Schumann ou encore héritier de Beethoven par la nature structurée mais bouillonnante de sa musique, Brahms compose une musique à la fois orientée vers l’avenir et imprégnée du passé.
Influencé par Beethoven, mais aussi par Johann Sebastian Bach, Haendel et Palestrina, Brahms s’est aussi inspiré des modes musicaux de l’époque médiévale ainsi que de la technique du canon développée aux Pays-Bas. Bien que respectueux de la tradition musicale, il s’autorise des déviations par touches successives pour créer des œuvres originales. D’influences diverses, marquée par une grande science du contrepoint et de la polyphonie, l’esthétique de Brahms reste profondément marquée par la nostalgie de l’époque romantique avec des couleurs musicales magnifiques, des mélodies inventives et des rythmes surprenants par leur superposition. Ce balancement lourd et incertain, superposition de valeurs binaires et ternaires, est la caractéristique de cette mélancolie brahmsienne héritée d’une sorte de complexe d’infériorité né de ses années de jeunesse passées à jouer dans les tavernes de Hambourg. Cela explique du reste, pourquoi il n’osera s’attaquer à la symphonie qu’à la quarantaine venue.
Dans ses quatre symphonies, Brahms respecte, formellement, les grands principes de la symphonie classique en quatre mouvements dictés par Haydn cent ans plus tôt : un allegro de forme sonate basé sur deux thèmes, un mouvement lent, un menuet avec son trio, et enfin, un finale de forme rondo. Comme ses contemporains symphonistes de la dernière période du romantisme, Bruckner, Dvorak et Tchaïkovski, il donne à chacun de ses mouvements une forme étendue et une grande intensité par la diversité et l’enchevêtrement des variations, la polyphonie, la richesse de l’orchestration et la diversité des climats.
1876 : voici enfin révélée au public la symphonie que Schumann appelait de ses vœux quelque vingt ans auparavant. Vingt ans également que Brahms y songe et qu’il s’y essaie… Dans cette première symphonie, tout ou presque évoque l’imposante figure beethovénienne : l’effectif orchestral, assez réduit pour les années 1870, renvoie aux partitions viennoises du premier quart du siècle ; la tonalité d’ut mineur convoque l’héroïsme de la 5e Symphonie ; le rapport de tierce entre le premier et le deuxième mouvement (ut mineur – mi majeur) naît de la grammaire tonale du Concerto pour piano n°3 ; et surtout, le thème diatonique donné par l’Allegro non troppo du Finale entretient des rapports étroits avec le fameux thème de l’Ode à la joie qui couronne la 9e Symphonie.
Malgré ce tribut évident, malgré le fait que Hans von Bulow (pianiste, chef d’orchestre, compositeur et musicographe allemand – 1833-1894) ait cru nécessaire de la surnommer la dixième de Beethoven, l’œuvre n’est en rien une copie du Maître de Bonn ; c’est indéniablement du Brahms, et ce dès l’introduction lente, sur une pédale pesante des timbales (on songe au Requiem allemand dix ans auparavant), où tout le matériau thématique du premier mouvement se trouve concentré dans une économie de moyens, une des marques de fabrique du compositeur (cellule do-do♯ -ré).
Après cette massive entrée en matière, l’Andante sostenuto, plus clair, marque une relative détente où les mélodies prennent de l’importance aussi bien aux violons qu’au hautbois ou à la clarinette.
Le troisième mouvement, qui entretient à nouveau un rapport de tierce majeure avec le précédent, emprunte au scherzo sa fonction mais non ses caractéristiques (il évoque plutôt certains intermezzos pianistiques) ; la douceur aux accents populaires de la clarinette y cède la place à une sorte de trio en si majeur qui joue sur les appels de trois notes, motifs qui reviendront dans la coda. Le Finale possède lui aussi son introduction lente, très sombre et mystérieuse, qui débouche sur une seconde section où le cor en ut majeur joue le premier rôle (écho d’une mélodie de cor alpestre notée en 1868), ponctué d’un choral aux vents (trombones, bassons, contrebasson). Après un decrescendo, le thème beethovénien lance l’Allegro final proprement dit, forme sonate pervertie qui intègre aussi bien le thème de cor que les accords dorénavant triomphants du choral.

 


Bianca CHILLEMI, direction

Pianiste éclectique franco-argentine, Bianca Chillemi est récitaliste, chef de chant et d’orchestre passionnée par la voix, le théâtre musical et le répertoire contemporain.
Elle a collaboré sur des productions d’opéras prestigieuses : Voyage à Reims de Rossini, Iliade l’amour de Betsy Jolas, Trois Contes de Gérard Pesson, Like Flesh de Sivan Eldar, Sonntag aus Licht et Montag aus Licht de Karlheinz Stockhausen, Jungle de Jean Christophe Feldhandler. Récemment, elle a travaillé avec l’ensemble TM+ à Massy et joué Gougalon de Unsuk Chin avec l’Ensemble Intercontemporain. Reconnue pour son engagement dans la musique d’aujourd’hui, elle fait partie des trois artistes soutenues par Georges Aperghis, lauréat du Grand prix de l’Académie des Beaux-Arts en 2024.
Avec son Ensemble Maja dédié aux musiques des XXe et XXIe siècles pour voix et ensemble, elle a reçu en 2023 le 1er prix du tremplin Jean-Claude Malgoire de l’atelier lyrique de Tourcoing, pour son spectacle Birds, théâtre musical réunissant les Aventures & Nouvelles Aventures de György Ligeti et les Eight Songs For A Mad King de Peter Maxwell Davies.
Avec le contre-ténor Paul-Antoine Benos-Djian, elle sortira la saison prochaine l’enregistrement du programme de mélodies ibériques et sud-américaines créé au festival d’Aix-en-Provence en 2020.
L’opéra d’Avignon lui a confié la direction musicale de la prochaine création d’opéra de Matteo Franceschini sur le Décaméron de Boccace. Elle sera aussi la directrice musicale de l’opéra Cendrillon de Pauline Viardot destiné à un jeune public. La compagnie La Marginaire lui a également confié la direction musicale du projet Babel qui réunit autour du Chant de la Terre de Gustav Mahler, le musicien improvisateur André Minvielle et l’œuvre de la poète Marcelle Delpastre.
Enfin, Bianca dirige des orchestres amateurs parisiens : orchestres Elektra, Impromptu et Note et Bien.


Toni CATHERINE, soprano

Née à la Réunion, Toni CATHERINE commence la danse et le violoncelle au Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de la Réunion. Elle poursuit ses études auprès de Christophe Boney, et suit des cours de musique de chambre, d’orchestre et de chœur. Elle entre dans la classe d’Olivera Topalovic en chant lyrique en 2018, ce qui la mène en finale du concours des Voix des Outre-mer en 2019 et en finale de l’émission télévisée Prodiges l’année suivante.
Elle développe son intérêt pour le violoncelle durant le stage Musicalta en 2019 où elle fait la rencontre de Marina Nguyen, puis grâce au stage Galitzine en 2022 lors duquel elle prend des cours avec Florian Lauridon. C’est après avoir obtenu son baccalauréat cette même année qu’elle se consacre pleinement à ses études musicales. Elle a ainsi l’occasion d’interpréter le premier mouvement du Concerto d’Édouard Lalo en soliste avec l’orchestre des élèves du CRR de la Réunion. Elle participe également à plusieurs sessions de l’Orchestre de la Région Réunion et passe avec succès le concours de l’Orchestre Français des Jeunes (OFJ). Après l’obtention de son diplôme d’études musicales de violoncelle en 2023 elle entre dans la classe de Florian Lauridon au CRR93. Elle poursuit également le chant lyrique au Conservatoire à Rayonnement Départemental de Pantin avec Cécile Bonnet. Elle entre en 2024 au Pôle sup’93 et à l’université Vincennes Saint-Denis pour une licence de musicologie, et entre en 3e cycle de chant lyrique après l’obtention de son Brevet d’études musicales, mention très bien. Elle est reprise à l’OFJ pour la session 2025-2026.


Angélique de BELLEFON, chef de chœur

Harpiste de formation et passionnée par la technique vocale et le travail du son du chœur, Angélique poursuit, après son cursus d’ingénieure à l’École polytechnique, ses études musicales pour se professionnaliser en direction de chœur. Elle se forme à la fois en direction de chœur classique au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris avec Christine Morel et Béatrice Warcollier, en direction d’orchestre avec Alejandro Sandler, mais aussi en musiques actuelles à travers plusieurs masterclasses dont celle d’Allan Wright sur la Technique du Chanteur Moderne. Angélique met au cœur de sa pratique le plaisir de chanter ensemble, ce qui fédère de nombreux chanteurs professionnels et amateurs dans les projets qu’elle mène, que ce soit en chorale d’entreprise, chœur d’opéra, chœur variété & gospel (Bomokeurs), et chorale géante (Toussankeurs). Angélique dirige le chœur Note et Bien depuis septembre 2024.


Note et Bien, l’association

Fondés en octobre 1995, les chœur et orchestre Note et Bien rassemblent environ cent cinquante chanteurs et instrumentistes amateurs dans différents types de formations musicales : ensemble vocal à quatre voix, a capella ou avec orchestre, orchestre seul, accompagnant régulièrement des solistes (amateurs ou jeunes professionnels, qui jouent à titre bénévole), ensembles de musique de chambre, etc. Ayant pour vocation de partager la musique, l’association Note et Bien organise deux types de concerts : les premiers sont donnés dans des lieux comme des foyers sociaux ou des maisons de retraite ; les seconds sont des concerts plus classiques qui aident des associations à financer certains de leurs projets. L’association Note et Bien propose ainsi quatre séries de concerts dans l’année.

Le chœur
Patrick Bacry, Marie-Cécile Bessière, Jacques Brodin, Francis Bruckmann, Aurore Cartier-Coumert, Laurie Chamard, Hélène Chevallier, Lisa Cibien, Anne-Laure de Coincy, Emmanuel de Courcel, Marie-Laure Demoures, Marie Devaine, Stéphanie Diallo, Cécile Dondain, Cédric Dondain, Pauline Dumigron, Clémence Garde, Pierre Garde, Benoit Gaspard, Céline Genevrey, Blandine Gobin, Émilie Grardel, Fabien G’sell, Marielle Guy, Nadia Hardy-Dessources, Marianne Hervé, Vincent Jugé, Julie Kauffmann, Justine Lambert, François Lemaire, Patrick Magnan, Miriam Mahé, Laurent Maringe, Sophie Marzin-Michelet, Jean-François Mathey, Éric Maynard, Vincent Mercey, Bertrand Michelet, Sylvie Moulin, Élizabeth Muller, Mickaël Munoz, Sandra Munoz, Karin Perrot, Valérie Quénechdu, Mathilde Quinzin, Carine Soulay, Nicolas Stolliaroff, Olivier Thésée, Jean-Baptiste Thibaud, Phuong-Mai Tran, Sophie Vanheeghe, Philippe Veillon, Christian Verdier.
L’orchestre
Violons : Alice Cousin, Selma Coussaert, Cécile Daulard, Anne-Claire Femeau, Daniel Flesch, Martine Gagnepain, Gilles-Marc Guerrin, Fabrice Guerrini, Izabela Jaskulska, Corentin Jego-Delacourt, Benoit La Fay, François Levy-Bruhl, Julia Maurice, Laure Neuville, Naoto Nozaki, Nathalie Pradelle, Élisabeth Ricouard, Karine Robottimoreau, Nadège Vauclin, Joëlle Ye-Sebbag, Léo Zaradzki, Iaru Zuresco
Altos : Clément Bodeur-Crémieux, Frédérique Clanché, Julie Cousin, Vanessa Durand, Aliette Gallet, Christine Hagimont, Julien Haussy, Annick Savornin, Didier Wolf
Violoncelles : Irène Besson, Isabelle Bloch, François Clanché, Christophe Davoult, Ivan Delbende, Christophe Hellio, Rosalie Hénaux, Ana-Magdalena Lantier, Anne-Marie Lézine
Contrebasse : Gérard Dulot
Clavier : Noémie Letoullec
Flûtes : Philippe Manzano, Fabienne Sanyas
Hautbois : Antoine Gatignol, Véronique Lhermitte
Clarinettes : Delphine Georgel, Isabelle Robert-Bobée
Bassons : Dominique Bério, Henry Wyld
Contrebasson : Véronique Wagner
Cors : Jean-François Cartier, Thierry Duverger, Stéphane Legrand, Anaïs Libolt
Trompettes : Markus Froembling, Éric Le Gouëz
Trombones : Stanimir Dobrey, Simon Jullion, Emmanuel Moreau
Timbales : Jean-Côme Philippe.

Prochaines séries de concerts Note et Bien
9, 11 et 12 octobre 2025 – direction Thibault Back de Surany
11, 13 et 14 décembre 2025 – chœur et orchestre

Si vous souhaitez être informé de nos prochains concerts, merci d’envoyer votre demande à contact@note-et-bien.org, ou bien sur notre site.


Pour ses prochaines sessions, l’association Note et Bien recherche un lieu, accessible en soirée e le week-end, permettant les répétitions du chœur et de l’orchestre (jusqu’à 100 musiciens). Si vous pouvez nous aider afin que Note et Bien continue sa vocation de soutien de projets sociaux ou humanitaires : contact@note-et-bien.org

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