PROGRAMME DES CONCERTS
14, 16 et 17 décembre 2023
F. SCHUBERT
Gesang des Geister über den Wassern D.174
C. DEBUSSY
Nocturnes
C. NIELSEN
Søvnen op.18
François PINEL, direction
Denis THUILLIER, chef de chœur
Chœur et Orchestre de l’association Note et Bien
Participation libre au profit des associations :
Jeudi 14 Décembre à 20 h 30
Église Saint-Éloi – Paris 12e
Manger la Vie – Soutenir la recherche pour les patients atteints du Syndrome Hao-Fountain, maladie génétique rare entraînant des troubles neuro-développementaux
Samedi 16 Décembre à 20 h 30
Église Notre-Dame du Rosaire – Paris 14e
Tutti Passeur d’Arts – Achat de nouveaux instruments de musique pour l’orchestre d’enfants Tutti Saint Vincent à Paris 10e
Dimanche 17 Décembre à 16 heures
Espace Jean Racine – Saint-Rémy-lès-Chevreuse (78)
Œuvres du Rotary Club de Chevreuse et sa vallée
Nos prochains concerts…
Gesang des Geister über den Wassern D.174
Franz Schubert (1797–1828)
Compositeur emblématique de la musique romantique allemande, Franz Schubert est reconnu comme le maître incontesté du lied. Il s’est particulièrement consacré à la musique de chambre, et a aussi écrit de nombreuses œuvres pour piano, une dizaine de symphonies, des opéras, ainsi que de la musique chorale et sacrée, mais aucun concerto. Bien qu’il soit mort précocement, à 31 ans, Schubert est l’un des compositeurs les plus prolifiques du xixe siècle. Le catalogue de ses œuvres compte plus de mille compositions, dont une partie importante est publiée après sa mort et révèle des chefs-d’œuvre qui contribuent à sa renommée posthume.
Ce qui domine dans cette œuvre, c’est sa grâce infinie, teintée tantôt de bonne humeur tantôt d’une mélancolie profonde. Schubert n’est pas un constructeur comme Beethoven, mais avant tout un mélodiste. Il progresse en transposant et en juxtaposant de longues périodes dans des tons de plus en plus étrangers. De sorte qu’il nous entraîne peu à peu vers des climats sonores où le temps semble comme suspendu.
Personne autant que Franz Schubert n’aura aussi généreusement flatté les poètes de son temps : plus de six cents lieder dont 71 sur des poésies de Goethe. Avec Gesang der Geister über den Wassern (Chant des esprits sur les eaux) D 714 (1821), Schubert atteint, une fois encore, au sublime, prenant ici – ainsi qu’il le fera souvent à cette période – le parti de traiter les voix de groupe comme la voix soliste du lied accompagnée au piano.
Confronté à la consistance du texte, et pour doter le chant d’une gamme plus étendue d’expression des affects, le compositeur a choisi de faire servir l’œuvre par un chœur d’hommes à 8 voix accompagné d’une formation instrumentale constituée de 2 altos, 2 violoncelles et une contrebasse.
Par la fusion étonnante des voix d’hommes et des cordes graves, il obtient une couleur à la fois sombre et chaude, en harmonie avec la solennité et la profondeur du ton. L’ample souffle emporte l’auditeur au fil des sections successives, toutes enchainées, qui transposent la narration poétique. La méditation nocturne des premières pages, murmurée, prend peu à peu de la force, alternant entre ténors et basses comme le ciel s’oppose à la terre. Puis le poème devient descriptif, suit les pérégrinations de l’eau dont la chute métamorphose les apparences, et la musique s’anime au rythme de ses mutations. Les eaux tumultueuses du torrent sont ensuite figurées par une ligne continue de cordes en valeurs brèves. Pareille à l’âme humaine qui rage, aux prises avec ses passions, l’eau, précipitée du surplomb des falaises, colère contre la roche qu’elle martèle ; le tempo devient plus alerte, les cordes vibrent au rythme effréné de la chute. Et le repos survient qui offre à l’étoile de contempler son propre reflet ; la mélodie s’étire en douces harmonies qu’elle prolonge pour chanter l’union de la vague et du vent qui l’emportent. Enfin, soutenu par les basses profondes des cordes, le chant retrouve son recueillement du début pour confirmer sereinement la pensée métaphorique du poète.
« Gesang der Geister über den Wassern » (Chant des esprits au-dessus des eaux) :
L’âme de l’homme
ressemble à l’eau :
Venue du ciel,
elle monte au ciel,
et à nouveau
descend sur terre,
éternelle alternance.
De la haute et abrupte
paroi rocheuse,
le jet pur jaillit
puis se répand avec grâce
en vagues de nuages
sur le rocher lisse
et, reçu avec légèreté,
ondoie comme un voile
dans un doux murmure
vers les profondeurs.
Si des écueils se dressent
En travers de sa chute,
Il écume de rage
Et par degrés
Plonge vers l’abîme.
Dans le lit plat du val,
Il se glisse à travers prés,
Et dans les eaux du lac
Les millions d’astres
Reflètent leur visage.
Le vent est pour la vague
Un tendre amant ;
Il remue profondément
Les masses écumantes.
Âme de l’homme,
comme tu ressembles à l’eau !
Destinée de l’homme,
comme tu ressembles au vent.
Nocturnes
Claude Debussy (1862–1918)
Issu d’un milieu modeste, Claude Achille Debussy reçut une première éducation assez sommaire. Ses études musicales commencèrent vers 1870, sous la direction de Jean Cerutti puis d’Antoinette Mauté. Très vite conscients de ses capacités, ils l’inscrivirent au Conservatoire en 1872. Debussy suivit avec plus ou moins de bonheur les classes de Marmontel (piano), Durand (harmonie) et Guiraud (composition), avant d’obtenir un premier prix de Rome en 1884. Trois ans plus tard, on le retrouve fréquentant avec assiduité les salons et les milieux symbolistes. Il découvre alors Bayreuth, les gamelans javanais, Moussorgski ou Maeterlinck, et élabore son style si particulier, fondé sur une liberté formelle et technique, une primauté des sens sur la règle (dans un refus de tout académisme gratuit), et une maîtrise sans faille de l’écriture et de l’orchestre. Peu à peu, la réputation que lui valent des ouvrages comme le Prélude à l’après-midi d’un faune (1891-1894) ou les Nocturnes pour orchestre (1897-1899) lui confère le statut de chef de file de l’avant-garde, position que confirme, en 1902, la création de l’opéra Pelléas et Mélisande.
Personnage-clef de l’histoire de la musique moderne, Debussy est l’auteur d’un catalogue riche de 150 œuvres touchant à presque toutes les formations. Parmi ses contributions majeures, citons la Suite bergamasque, les Préludes et les Images pour piano, La Mer, Jeux et les Images pour orchestre, ainsi que diverses pièces de musique de chambre (dont un quatuor et trois sonates) et de musique vocale (Proses lyriques, Chansons de Bilitis).
Les trois Nocturnes de Debussy représentent l’un des meilleurs exemples de ce qu’on appelle abusivement l’impressionnisme en musique. Si l’on désigne en effet par ce mot l’impression de miroitement et l’éparpillement des couleurs, ces Nocturnes lui conviennent idéalement. À l’image de La Mer, ils composent un triptyque qui permet à Debussy d’imaginer une grande forme pour orchestre sans pour autant illustrer le genre de la symphonie, qu’il juge épuisé. Musicien de la forme insaisissable, Debussy ne se plie à aucun carcan et se refuse à suivre benoîtement des chemins convenus. Les trois Nocturnes, par ailleurs, ne se réfèrent pas davantage à Chopin qu’au romantisme allemand, même si leur forme donne une impression de grande liberté : ce sont trois moments d’un rêve de Debussy, qui écrivait lui-même dans le programme de salle du soir de la création : « Le titre Nocturnes veut prendre ici un sens plus général et surtout plus décoratif. Il ne s’agit donc pas de la forme habituelle de “nocturne”, mais de tout ce que ce mot contient d’impressions et de lumières spéciales. »
Créés en 1900 pour les deux premiers d’entre eux, en 1901 pour le troisième, les Nocturnes se composent de deux paysages ineffables qui encadrent une espèce d’explosion sonore en manière de vision. Les Nuages du début sollicitent les cordes dans un mouvement ondoyant, les Sirènes finales font appel à un chœur de femmes sans paroles qui renforce le mystère ; au milieu, Fêtes est une page d’un dynamisme presque motorique, avec un défilé qui troue le paysage à la manière des locomotives en feu de Turner puis s’évanouit.
Debussy présente ainsi lui-même chacun des trois volets :
• Nuages : « C’est l’aspect immuable du ciel avec la marche lente et mélancolique des nuages, finissant dans une agonie grise, doucement teintée de blanc. »
• Fêtes : « C’est le mouvement, le rythme dansant de l’atmosphère avec des éclats de lumière brusque ; c’est aussi l’épisode d’un cortège (vision éblouissante et chimérique) passant à travers la fête. »
• Sirènes : « C’est la mer et son rythme innombrable, puis, parmi les vagues agrémentées de lune, s’entend, rit et passe le chant mystérieux des sirènes. »
Søvnen opus 18
Carl Nielsen (1865–1931)
Compositeur, violoniste virtuose, chef d’orchestre et pédagogue, Carl Nielsen fut le musicien le plus important de son temps au Danemark, à la suite de Niels Gade. Son œuvre fait de lui une figure majeure de la musique scandinave, au même titre que celle de son contemporain Jean Sibelius.
Né sur l’île de Fionie, Nielsen grandit dans une famille modeste où la musique est présente : son père est violoniste dans un petit orchestre, auquel se joint Carl. Après un passage dans l’armée comme trompettiste, il entre au Conservatoire royal de Copenhague (1884-1889), où il étudie le violon et la composition. Son premier opus, une Suite pour cordes (1888), révèle déjà son talent. Nielsen va gagner sa vie comme violoniste au Théâtre royal de Copenhague puis comme chef d’orchestre. Il sera aussi professeur de composition au Conservatoire de Copenhague, dont il deviendra le directeur peu avant son décès.
Disparu en 1931, il ne trouvera une reconnaissance internationale qu’à partir du milieu du xxe siècle. D’abord hostile au modernisme et se situant dans la lignée de Brahms et Grieg, Nielsen forge un langage qui s’émancipera du romantisme allemand. Son style dynamique conjugue rusticité et sophistications non dénuées d’étrangetés, qui participent à sa force. Les partitions majeures de la production de Nielsen sont ses six symphonies, qui révèlent son évolution et constituent un corpus essentiel de la musique d’orchestre scandinave, au côté des sept symphonies de Sibelius. Nielsen compose dans tous les genres. Parmi ses 120 opus, il laisse ainsi trois importants concertos (pour violon, flûte et clarinette), des cantates profanes, les opéras Saül et David (1902) et Maskarade (1906), des musiques de scène, Aladdin (1919), de la musique de chambre (dont le Quintette à vents), des partitions pour piano et pour orgue, et nombre de chœurs appartenant désormais au patrimoine populaire danois.
Søvnen [« Le sommeil »] op. 18, pour chœur et orchestre, est la deuxième œuvre chorale de Carl Nielsen et fut créée à Copenhague en 1905 sous la direction du compositeur.
Sur un poème de Johannes Jørgensen, cette cantate est en trois sections. La première dépeint un sommeil doux et réparateur sans inquiétude. Cette félicité est contrastée par la section du milieu dans un rite cabalistique surnaturel révélant la terreur d’un cauchemar, associé à la claustrophobie et à d’autres craintes d’être retenu captifs, ou de tomber dans un profond gouffre. La cantate se termine par une lueur murmurante.
Nielsen explique : « Je voudrais dépeindre le sommeil dans la musique, une sorte d’hymne à sa gloire. Le sommeil guérit toutes les blessures et soulage tous les problèmes, c’est le plus grand bien pour toutes les créatures vivantes et l’état heureux où rien n’est dur et palpable, mais tout nage le long dans une longue éternité dorée. Le sommeil a ses rêves, bons et mauvais, mais ils doivent chacun retourner dans leurs propres milieux: car le sommeil peut probablement être perturbé, mais il ne peut jamais être tué. (Macbeth) »
Milde Søvn – Doux sommeil – Poème de Johannes Jørgensen :
Doux sommeil, grande Mère,
Sur le sein duquel nous nous reposons,
Comme près des grands fleuves tranquilles,
Là, dans la paix et les ténèbres, coulent.
Doux sommeil, pieuse Mère !
Toute la journée nous sommes debout vers toi,
Gentle Home, vers lequel nous aspirons.
Bienheureux l’homme qui dort,
Qui a fermé les lèvres.
Bienheureux l’homme qui dort !
Une agonie – un poids… Malheur à moi – suis-je éveillé ?
Je suis menacé, traqué… Derrière moi suit Quelqu’un,
Je ne sais pas qui – je ne connais pas la voie à suivre –
Hélas, les grottes sombres pendent bas et durement
À bas moi… j’aimerais partir –
Mais je suis le prisonnier, le bas – Le pied glisse.
Hélas, dois-je mourir parmi ces sinistres rochers ?
L’eau s’infiltre – elle s’égoutte abondamment dans les profondeurs,
Je trébuche, tombe, glisse sur le Creeper.
Suis-je un vivant au fond de la tombe,
Et dois-je périr dans cette tombe ?
Aide-moi ! Je suis choqué!
La peur de la mort m’écrasera !
Je coule! Je coule!
Tout-Puissant, sauve-moi ! Je meurs !
Les rêves s’effacent, les visions s’effacent,
L’éblouissement s’estompe.
Pieux Sommeil, notre douce Mère,
Donne-moi encore la Paix et le Repos ;
Laisse-moi trouver par ton coeur
Nouvelles caisses, nouveaux sourires.
Dors, notre mère, Dors, notre soeur,
Avec la coupe du doux oubli,
Salut, toi qui soulage le bétail,
Toi qui réconfortes !
Toute la journée nous sommes debout vers toi,
Gentle Home, vers lequel nous aspirons.
Bienheureux l’homme qui dort,
Qui a fermé les lèvres.
Bienheureux l’homme qui dort,
Béni, béni !
François PINEL, direction
Musicien – pianiste et chef d’orchestre – François Pinel multiplie les expériences artistiques au gré des hasards et des rencontres. Il coopère avec l’artiste américain Lee Mingwee (Centre Pompidou) et le peintre Pierre Alechinsky (Jeu de Paume), enregistre pour Alexandre Desplat des bandes originales de films (Roman Polanski, Chris Weitz, Raymond Depardon, Jacques Audiard), créé des œuvres pour clavecin au S.M.O.G de Bruxelles (Simon Thierrée – 2023) et donne des master-class dans les universités chinoises et turkmènes.
Sur scène, il se produit dans Berg et Schönberg à Hangzhou, Mozart et Brahms à Lisbonne, Chopin et Debussy à Alger, Enesco et Beethoven à Mexico, Liszt et Schumann à Rio de Janeiro, dans les festivals (Cambridge, Aix en Provence, Dinard, Chaillol, Kersaint, Recife, Roque-d’Anthéron…) et collabore avec différentes formations telles l’Orchestre de Bretagne, l’Ensemble Matheus ou le Chamber Orchestra of Europe.
Formé notamment par Pierre Froment, éminent disciple d’Alfred Cortot, puis par Alain Planès au CNSM de Paris, il a étudié la direction d’orchestre avec le chef d’orchestre allemand Robin Engelen au Conservatoire Royal de Bruxelles et débute une carrière de chef d’orchestre en parallèle de ses activités de soliste, de chambriste et d’enseignant.
Denis THUILLIER, chef de chœur
Denis Thuillier grandit en musique : chant choral au sein de la chorale ACJ La Brénadienne, piano et solfège puis direction de chœur dans la classe de Marianne Guengard au conservatoire du 7e arrondissement de Paris. Il se forme ensuite aux côtés de Pierre Calmelet, René Falquet, Michel-Marc Gervais, Joël Suhubiette et Bernard Tétu. Parallèlement, en tant que ténor, Denis a suivi la classe de chant d’Agnès Mellon et a chanté au Chœur national des jeunes À Cœur Joie sous la direction d’Antoine Dubois, ainsi que dans l’ensemble vocal Jean Sourisse.
Chef de chœur professionnel depuis 2004, il dirige aujourd’hui de nombreux chœurs de tous âges et de tous styles, passant avec bonheur du jazz à la musique classique ou au gospel, au sein d’écoles de musique, de lycées ou d’associations, dont Note et Bien depuis 2003. Il est régulièrement sollicité pour diriger d’autres chœurs en France et à l’étranger, des ateliers choraux dans des festivals (dont les Choralies 2019), ou pour encadrer des formations de chef de chœur. Il a par ailleurs créé en 2013 une société de conseil auprès des entreprises, appelée VoCA (Voca.fr), qui organise des ateliers vocaux dans des contextes aussi variés que des séminaires d’entreprise, des projets pédagogiques ou de l’évènementiel participatif.
Note et Bien, l’association
Fondés en octobre 1995, les chœur et orchestre Note et Bien rassemblent environ cent cinquante chanteurs et instrumentistes amateurs dans différents types de formations musicales : ensemble vocal à quatre voix, a capella ou avec orchestre, orchestre seul, accompagnant régulièrement des solistes (amateurs ou jeunes professionnels, qui jouent à titre bénévole), ensembles de musique de chambre, etc. Ayant pour vocation de partager la musique, l’association Note et Bien organise deux types de concerts : les premiers sont donnés dans des lieux comme des foyers sociaux ou des maisons de retraite ; les seconds sont des concerts plus classiques, comme celui de ce soir, qui aident des associations à financer certains de leurs projets. L’association Note et Bien propose ainsi quatre séries de concerts dans l’année.
Le chœur
Cécile Angebault, Marguerite Aurenche, Patrick Bacry, Jean-Baptiste Beausire, Jean-Emmanuel Bessière, Marie-Cécile Bessière, Jacques Brodin, Francis Bruckmann, Gisèle Brunner, Aurore Cartier-Coumert, Laurie Chamard, Hélène Chevallier, Lisa Cibien, François Clanché, Jairo Coronado, Clémence Dardel, Anne-Laure de Coincy, Emmanuel de Courcel, Cécile Delaunay, Marie Devaine, Stéphanie Diallo, Emmanuelle Enrici, Barbara Frijlink, Clémence Garde, Benoit Gaspard, Céline Genevrey, Bénédicte Genthon, Jean-François Germain, Blandine Gobin, Émilie Grardel, Fabien G’sell, Jean-Noël Guétat, Marielle Guy, Thomas Hennetier, Marianne Hervé, Julie Kauffmann, Benoit La Fay, Justine Lambert, Valérie Lavallart, François Lemaire, Jeanne Lubek, Patrick Magnan, Marie-Claire Magnié, Philippe Manzano, Sophie Marzin-Michelet, Jean-François Mathey, Éric Maynard, Vincent Mercey, Tanguy Michelet, Bertrand Michelet, Élizabeth Muller, Mickaël Munoz, Sandra Munoz, Franck Nycollin, Paul O’Brien, Karin Perrot, François Petit, Sébastien Pettoello, Valérie Quénechdu, Patrick Robbe, Marie-Noëlle Semet, Carine Soulay, Olivier Thésée, Jean-Baptiste Thibaud, Phuong-Mai Tran, Sophie Vanheeghe, Philippe Veillon, Elizabeth Velay, Christian Verdier, Alexis Wittmann.
L’orchestre
Violons : Clément Boin, Muriel Boulan, Cécile Daulard, Julie Demargne, Benjamin Duval, Daniel Flesch, Gilles-Marc Guerrin, Virginie Guerrin, Sabine Hauchard, Benoit La Fay, François Levy-Bruhl, Yolande Le Luyer, Nathalie Pradelle
Altos : Pierre-Louis Cornilus, Vanessa Durand, Aliette Gallet, Pascal Girault, Christine Hagimont, Annick Savornin
Violoncelles : Sophie Baudry, Irène Besson, Isabelle Bloch, Ivan Delbende, Christophe Hellio, Magdalena Lantier
Contrebasses : Jean-Paul Baldacci, Gérard Dulot
Harpe : Florence de Faucher
Flûtes : Philippe Manzano, Fabienne Sanyas ; Piccolo : Carmen Jaimes Marin
Hautbois : Antoine Gatignol, Véronique Lhermitte ; Cor anglais : Sylvain Fournier
Clarinettes : Isabelle Robert-Bobée, Philippe Mast
Bassons : Dominique Bério, Yves Le Borgne, Henry Wyld
Cors : Jean-François Cartier, Thierry Duverger, Stéphane Legrand, Anaïs Libolt
Trompettes : Olivier Delaigue, Markus Froembling, Éric Le Gouëz
Trombones : Sophie Bocquillon, Simon Jullion ; Tuba : Jean Modry
Percussions : François Clanché, Léon Clanché, Jairo Coronado.