PROGRAMME
12, 14 et 15 DÉCEMBRE 2024
Don Giovanni – Ouverture
Requiem
Chœur et Orchestre de l’association Note et Bien
Mattia Bornati, direction
Marie Cordier, soprano, Blandine Bernard, alto,
Anthony Garnero, ténor, Kilian Esparre, basse
Angélique de Bellefon, cheffe de chœur
Participation libre au profit des associations
Jeudi 12 décembre 2024 à 21 heures
Église Saint-Jean-de-Montmartre – Paris 18e
Amiguito – Bailando Juntos – Soutenir la nouvelle installation du centre nutritionnel de Cochabamba ainsi que l’accueil d’enfants au “Refuge” à Medellin.
Samedi 14 décembre 2024 à 21 heures
Église Notre-Dame-du-Rosaire – Paris 14e
École des Sables – Création d’une bibliothèque à l’école de brousse d’In Tedayne (90 élèves) dans le nord du Niger.
Dimanche 15 décembre 2024 à 16 heures
Espace Jean Racine – Saint-Rémy-lès-Chevreuse 78
Œuvres du Rotary – Club de Chevreuse et sa vallée
Pour ses prochaines sessions, l’association Note et Bien recherche un lieu, accessible en soirée et le week-end, permettant les répétitions du chœur et de l’orchestre (jusqu’à 100 musiciens). Si vous pouvez nous aider afin que Note et Bien continue sa vocation de soutien de projets sociaux ou humanitaires : écrivez-nous.
Mozart ? Encore ! oui, Mozart… « Je me suis toujours compté au nombre des plus grands admirateurs de Mozart et je le resterai jusqu’à mon dernier souffle » L. van Beethoven.
Wolfgang Amadeus Mozart (1756, Salzbourg – 1791, Vienne)
Enfant prodige (il joue du clavier et compose avant même de savoir lire et écrire), Wolfgang connaît rapidement la célébrité grâce aux nombreuses tournées que lui fait faire son père, Léopold, compositeur, violoniste et pédagogue, vice-maître de chapelle du prince-archevêque de Salzbourg, qui fut aussi son professeur et son mentor. Il voyage dans toute l’Europe, découvre un style musical auquel ses œuvres feront référence, croise des têtes couronnées mais aussi des compositeurs de renom comme Johann Christian Bach, au contact desquels il continue de se former. À l’âge de 16 ans, il entre comme premier violon au service du nouveau prince-archevêque de Salzbourg, le comte Hieronymus Colloredo. Il doit écrire sur commande des œuvres au goût du jour et se produire comme interprète. Très vite, il étouffe dans ce cadre limité et démissionne en 1777 de sa position à la Cour. En 1779, il devient l’organiste attitré de la cathédrale de Salzbourg, puis se fixe définitivement à Vienne. Il joue pour la Cour, donne des leçons de musique et des concerts de piano.
À partir de 1782, et malgré sa mort prématurée à 35 ans, Mozart composera ses plus grands chefs-d’œuvre de musique lyrique, religieuse, symphonique, concertante, de chambre, de divertissement : Don Giovanni, la Messe en ut mineur, la Symphonie Jupiter, le Requiem et La Flûte enchantée… Dans le domaine lyrique, il affirme sa personnalité avec Idomeneo (1781). L’Enlèvement au sérail en 1782 marque le début de son indépendance et des chefs-d’œuvre de la maturité dont la célèbre trilogie avec Da Ponte – Les Noces de Figaro en 1786, Don Giovanni en 1787 et Così fan tutte en 1790.
Les dix dernières années de Wolfgang Amadeus Mozart seront marquées par une inventivité inépuisable et un sens inné de l’harmonie et de la mélodie. Nostalgiques, mélancoliques, intemporelles, ses œuvres expriment aussi la joie et l’énergie. De l’image angélique, au garnement filmé dans Amadeus de Milos Forman, le génie créatif de Mozart demeure une énigme.
Don Giovanni, ouverture (1787)
S’il est un opéra qu’il faut avoir vu et écouté, c’est bien Don Giovanni pour la richesse de la musique de Mozart et pour le livret de Da Ponte. Le compositeur nous décrit la dernière journée d’un séducteur avant l’enfer avec une force expressive foudroyante. Une fuite en avant que seule la mort arrêtera. Le grotesque, le tragique et le fantastique s‘y mêlent avec génie.
Si le caractère tragique du début de l’ouverture promet un dénouement insoutenable, la suite, flatteuse et enjouée, dresse le portrait d’un Don Giovanni séducteur et impulsif. Le rideau n’est pas encore levé que déjà le spectateur sait à quoi s’en tenir : enjôleur, suborneur, sans scrupules, sauvage, sourd aux lamentations des femmes abandonnées, aux menaces de leurs pères outragés comme à celles du Ciel, Don Juan le libertin n’écoute que ses plaisirs. Mais la destinée veille, et la vengeance de ses victimes attend son heure…
De tous les avatars musicaux ou littéraires engendrés par le mythe de Don Juan, l’opéra de Mozart est le plus extraordinaire. Don Giovanni représente la quintessence absolue du génie mozartien.
Requiem (1791)
1791, une année aussi exceptionnelle que funeste pour Mozart
En plus de sa Cantate maçonnique et de La Clémence de Titus, Wolfgang Amadeus Mozart compose La Flûte enchantée et son fameux Requiem en ré mineur (K. 626). Son histoire débute en juillet 1791, lorsqu’un personnage anonyme commande cette messe des morts. Le véritable commanditaire serait le comte Franz von Walsegg-Stuppach, qui prétend composer lui-même des œuvres de génie qu’il fait jouer lors de concerts privés.
La somme promise par le comte incite Mozart, déjà affaibli par la maladie, à se mettre à la tâche. La veille de sa mort, une première répétition est organisée à son chevet avec trois chanteurs, que le compositeur accompagne à l’alto. Trop malade pour continuer, il interrompt la répétition et fait venir son ancien élève, Franz Xaver Süssmayr, pour lui indiquer comment finir son œuvre. A minuit, le « divin Mozart » meurt. Il est enterré le lendemain dans une fosse commune à Vienne.
Une profondeur émotionnelle exceptionnelle
Le Requiem s’ouvre sur l’introït Requiem aeternam, une prière solennelle et douce, avant de plonger dans l’apocalypse sonore du Dies Irae, où chœurs et orchestre expriment la terreur du Jugement dernier. Les harmonies puissantes et les dissonances audacieuses traduisent à la perfection l’angoisse et la grandeur divine. D’autres mouvements, comme le Sanctus, majestueux, ou l’Agnus Dei, méditatif, alternent entre rédemption et espoir. L’un des passages les plus émouvants est sans conteste le Lacrimosa, inachevé à la mort de Mozart. La montée progressive des voix et des cordes, s’achevant sur une suspension poignante, illustre la fragilité de l’existence humaine face à l’éternité.
Avec le Requiem, Mozart laisse derrière lui une œuvre-testament, symbole de son génie et de son humanité. Chaque note, chaque silence reflète sa réflexion bouleversante sur la vie et la mort, au-delà du cadre liturgique.
Mattia BORNATI, direction
Après s’être formé en hautbois, formation musicale, direction d’orchestre et percussions aux conservatoires de Rueil-Malmaison, Paris, Évry et Fontenay-sous-Bois, Mattia Bornati se perfectionne en master de direction d’orchestre à la Haute École de musique de Genève dans la classe de Laurent Gay. Il se spécialise grâce à des masterclasses notamment avec Peter Eötvös, Pietro Veneri, Domingo Hindoyan ou encore Jukka-Pekka Saraste en participant au projet Lead ! en Finlande. Il a été l’assistant des cheffes d’orchestre Catherine Larsen-Maguire (Orchestre de Chambre de Genève), Laëtitia Trouvé (Oya Kephale), Lucie Leguay (Orchestre de chambre de La Garde Républicaine), mais aussi chef de chœur assistant de Patrick-Marie Aubert (chœur de l’Opéra de Lausanne).
Demi-finaliste au concours international de jeune chef d’orchestre Besançon 2023, il est régulièrement invité pour diriger différents projets éclectiques avec notamment l’orchestre Les Clés d’Euphonia, l’orchestre du conservatoire Edward Saïd de Palestine, le festival Les Volques…
Mattia Bornati est aujourd’hui le chef d’orchestre assistant et le coordinateur artistique de l’orchestre Les Forces Majeures (direction Raphaël Merlin) et l’administrateur artistique des orchestres du Verbier Festival. En parallèle de ses activités, Mattia Bornati continue ses projets en hautbois moderne et hautbois baroque.
Marie CORDIER, soprano
Marie Cordier a débuté ses études musicales au CNR de Reims dans les classes de piano, formation musicale et musique de chambre. Passionnée depuis toujours de chant lyrique, elle travaille avec la soprano Mihaela Mingheras et Denis Dubois, chef de chant à l’Opéra de Paris. Depuis 2022, elle suit l’enseignement de Mariam Sarkissian.
Au cours de son parcours, Marie Cordier a eu l’occasion de participer à diverses productions avec, entre autres, les rôles de Violetta dans La Traviata, Suzanne puis La Comtesse dans les Noces de Figaro, Belinda dans Didon et Enée, Mme Lidoine dans Dialogues des Carmélites, Antonia et Olympia dans Les Contes d’Hoffmann, Adina dans l’Elixir d’amour. Elle chante également régulièrement dans des productions d’opérettes, avec notamment les rôles de Gabrielle dans La Vie Parisienne, Fiorella dans Les Brigands, Eurydice dans Orphée aux Enfers, Violetta dans Violettes impériales de Scotto, Resi dans Valses de Vienne de Strauss, Marie de Pontcourlay dans Les Mousquetaires au couvent de Varney.
En 2022, elle co-écrit avec Cécile de Kervasdoué un spectacle d’opéras pour enfants Sonne la nuit, qui continue de tourner avec succès, permettant aux plus jeunes de découvrir la magie de la musique lyrique.
En 2019, elle rencontre le chœur et l’orchestre de Note et Bien avec lesquels elle chante Les Brigands d’Offenbach sous la direction de Marc Desmons.
Blandine BERNARD, alto
Après une formation initiale de piano, Blandine Bernard a chanté dans différents chœurs parisiens. Elle découvre le chant lyrique en tant que soliste à travers l’opérette et étudie alors avec Anéta Pavalache, complétant sa formation par un travail scénique au sein d’une compagnie théâtrale. Cherchant à explorer divers aspects de la musique, elle intègre un quartet de jazz vocal pendant 8 ans et participe à la création d’un spectacle musical mettant en scène des duos d’inspiration populaire, pour voix de femmes et accordéon. En parallèle, elle rejoint l’ensemble de musique baroque Sylène, avec lequel elle se produit régulièrement. Elle poursuit actuellement sa formation vocale auprès de Tatiana Probst.
Depuis 2008, Blandine accompagne Note et Bien (Magnificat de Bach, Requiem de Haydn…).
Anthony GARNERO, ténor
Anthony est passionné par le chant lyrique et a commencé ses études musicales au CRR de Toulon en 2012. De 2016 à 2020, il a suivi une formation lyrique au Conservatoire Royal à Bruxelles et fait ainsi ses débuts en 2017 dans le rôle d’Hoffmann des contes d’Hoffmann.
Depuis, Anthony interprète Rodolfo de la Bohème de Puccini pour le Festival Lyrique de Samoëns puis avec la troupe lyrique les chants de Garonne pour 4 représentations (2022), le rôle de ténor soliste dans le Requiem de Verdi à la Bibliothèque Nationale François Mitterrand (2022). En 2024, il est Miguel dans Pepito de Jacques Offenbach à l’Odéon de Marseille, Alfredo dans La Traviata de Verdi, en tournée avec la compagnie Opéra Clandestin dans divers châteaux en France (Amboise, Anjony…), Lauda pour la Nativité du Seigneur de Respighi, et ténor soliste accompagné par les chœurs de la Pléiade dans le Requiem de Mozart et la Messa di Gloria de Puccini.
En octobre 2023, il a été recruté lors d’un tournage pour le grand écran pour apparaître et chanter dans un film hollywoodien, le biopic Maria sur la vie de Maria Callas avec Angelina Jolie, réalisé par Pablo Larrain.
Kilian ESPARRE, basse
Kilian est issu d’une famille de musiciens. Il développe sa formation artistique, musicale (violoncelle et chant) et théâtrale et a obtenu une licence en Études théâtrales à Paris 3 Sorbonne-Nouvelle. Il a validé son cursus de chant dans les conservatoires parisiens. Il eut pour professeures Isabelle Guillaud et Leontina Vaduva et a eu l’occasion d’interpréter des rôles d’opéras avec orchestre (dirigé par Jean-Michel Ferran et Philippe Barbey-Lallia) en conservatoire avec Didier Henry et Catherine Dune : Pâris et Frère Jean dans Roméo et Juliette de Gounod, Don Magnifico dans La Cenerentola de Rossini, Jupiter dans Orphée aux Enfers d’Offenbach, Colline dans La Bohème de Puccini.
Il a réussi les concours de supplémentaire pour les Chœurs de l’Opéra national de Paris et de Radio-France.
Il est riche d’une expérience théâtrale, ayant joué des mimes dans des pièces comme Les Caprices de Marianne de Musset ou Dom Juan de Molière (mises en scène par Stéphane Peyran) et le rôle du Maître de Philosophie dans Le Bourgeois gentilhomme de Molière auprès de Dominique Besnehard et André Dussollier.
Angélique de BELLEFON, cheffe de chœur
Harpiste de formation et passionnée par la technique vocale et le travail du son du chœur, Angélique poursuit, après son cursus d’ingénieure à l’Ecole polytechnique, ses études musicales pour se professionnaliser en direction de chœur. Elle se forme à la fois en direction de chœur classique au CRR de Paris avec Christine Morel et Béatrice Warcollier, en direction d’orchestre avec Alejandro Sandler, mais aussi en musiques actuelles à travers plusieurs masterclasses dont celle d’Allan Wright sur la Technique du Chanteur Moderne (TCM). Angélique met au cœur de sa pratique le plaisir de chanter ensemble, ce qui fédère de nombreux chanteurs professionnels et amateurs dans les projets qu’elle mène, que ce soit en chorale d’entreprise, chœur d’opéra, chœur variété&gospel (Bomokeurs), et chorale géante (Toussankeurs).
Angélique dirige le chœur Note et Bien depuis septembre 2024.
Note et Bien, l’association
Fondés en octobre 1995, les chœur et orchestre Note et Bien rassemblent environ cent cinquante chanteurs et instrumentistes amateurs dans différents types de formations musicales : ensemble vocal à quatre voix, a capella ou avec orchestre, orchestre seul, accompagnant régulièrement des solistes (amateurs ou jeunes professionnels, qui jouent à titre bénévole), ensembles de musique de chambre, etc. Ayant pour vocation de partager la musique, l’association Note et Bien organise deux types de concerts : les premiers sont donnés dans des lieux comme des foyers sociaux ou des maisons de retraite ; les seconds sont des concerts plus classiques qui aident des associations à financer certains de leurs projets. L’association Note et Bien propose ainsi quatre séries de concerts dans l’année.
Le chœur
Cécile Angebault, Marguerite Aurenche, Patrick Bacry, Irène Berelowitch, Jean-Emmanuel Bessière, Marie-Cécile Bessière, Laurent Bonnet, Jacques Brodin, Francis Bruckmann, Anne Calmels, Aurore Cartier-Coumert, Laurie Chamard, Hélène Chevallier, Lisa Cibien, Clémence Dardel, Anne-Laure de Coincy, Emmanuel de Courcel, Cécile Delaunay, Nicolas Del Gallo, Marie-Laure Demoures, Marie Devaine, Stéphanie Diallo, Cécile Dondain, Cédric Dondain, Pauline Dumigron, Clémence Garde, Pierre Garde, Céline Genevrey, Bénédicte Genthon, Jean-François Germain, Blandine Gobin, Édouard Grardel, Émilie Grardel, Fabien G’sell, Jean-Noël Guetat, Marielle Guy, Nadia Hardy-Dessources, Thomas Hennetier, Marianne Hervé, Alain Jacquot, Vincent Jugé, Julie Kauffmann, Cécile Kolb, Justine Lambert, François Lemaire, Jeanne Lubeck, Patrick Magnan, Marie-Claire Magnié, Miriam Mahé, Laurent Maringe, Sophie Marzin-Michelet, Jean-François Mathey, Éric Maynard, Vincent Mercey, Bertrand Michelet, Sylvie Moulin, Élizabeth Muller, Mickaël Munoz, Sandra Munoz, Franck Nycollin, Karin Perrot, Valérie Quénechdu, Carine Soulay, Olivier Thésée, Jean-Baptiste Thibaud, Phuong-Mai Tran, Sophie Vanheeghe, Philippe Veillon, Élizabeth Velay, Christian Verdier, Alexis Wittmann.
L’orchestre :
Violons : Aveline Braud, Laurent Combier, Adrien Cottrez, Cécile Daulard, Lucie Delzant, Anne-Claire Femeau, Daniel Flesch, Pascal Girault, Virginie Guerin-Faba, Fabrice Guerrini, Sabine Hauchard, Izabela Jaskulska, Corentin Jego-Delacourt, Frédérique Kalb, Benoit Lafay, Barbara Lantier, Yolande Le Luyer, Julia Maurice, Laure Neuville, Nathalie Pradelle, Élisabeth Ricouard, Camila Roth, Iaru Zuresco
Altos : Clément Bodeur-Crémieux, Frédérique Clanché, Pierre-Louis Cornilus, Vanessa Durand, Aliette Gallet, Christine Hagimont, Paul O’Brien, Annick Savornin, Didier Wolf
Violoncelles : Sophie Baudry, Marie-Pascale Beschet, Irène Besson, Isabelle Bloch, Ivan Delbende, Muguette Delbrouck, Cécile Estournet, Christophe Hellio, Ana Magdalena Lantier
Contrebasses : Gérard Dulot, Béatrice Duvauchel
Flûtes : Anne-Sophie Arlette, Philippe Manzano
Hautbois : Sylvain Fournier, Antoine Gatignol
Clarinettes / Cors de basset : Philippe Mast, Isabelle Robert-Bobée
Bassons : Yves Le Borgne, Adèle Paillard
Cors : Thierry Duverger, Anaïs Libolt
Trompettes : Éric Le Gouëz
Trombones : Sophie Bocquillon, Stanimir Dobrey, Emmanuel Moreau
Percussions : Jairo Coronado.
Prochaines séries de concerts Note et Bien :
5, 6 et 8 avril 2025 ; 12, 14 et 15 juin 2025
Si vous souhaitez être informé de nos prochains concerts, merci d’envoyer votre demande à
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